Manifestations, rencontres et signatures Index des auteurs
1945
Le 30 avril, naissance, à Berne. Son père, Otto Bühler, est ébéniste.
Sa mère, Marthe, née Hösli, est ménagère. Son frère, Henri, est né en
1939. La famille habite Bienne.
1946
Établissement des Bühler à Sainte-Croix, où demeure la famille de
Marthe. Les oncles et cousins Hösli et Sueur, ouvriers dans les usines
Thorens et Paillard, chantent beaucoup et lui donnent le goût de la
chanson.
1950-1969
Études primaires et secondaires à Sainte-Croix. École Normale à
Lausanne. Brevet d'instituteur en 1965. Quatre ans d'enseignement, au
Brassus et aux Tuileries de Grandson. Il quitte définitivement
l'enseignement en 1969.
1961-1965
Apprend à jouer de la guitare et donne ses premiers spectacles,
interprétant Jacques Brel et Georges Brassens, notamment dans le cadre
des Unions chrétiennes de jeunes gens.
1965
Rencontre avec l'accordéoniste Nono Müller, leur collaboration durera de nombreuses années.
1966
Écrit ses premières chansons: Les Gens de chez nous, Helvétiquement vôtre.
Premier engagement dans un cabaret: «Le Sixième Étage», à Genève.
1967
À Yverdon, rencontre le pianiste Jean-Pierre Bionda, le libraire et
éditeur Rolf Kesselring, le programmateur radiophonique Marcel Kohler,
et Denis Niklaus. Ces quatre amis l'incitent à «monter à Paris».
1968
Participe au concours radiophonique La Grande Chance, ainsi qu’à de nombreuses émissions produites par Émile Gardaz.
Premier disque 45 tours, chez Festival: Chanson pour toi. Arrangements de François Rauber.
1969
Rencontre le chanteur québécois Gilles Vigneault et l'éditeur musical parisien Gilles Bleiveis.
Gagne les deux premiers prix du concours de la CRPLF (Communauté radiophonique des programmes de langue française), Chanson sur mesure. Premier festival en Bulgarie.
De 1969 à 1971, enregistre trois disques 45 tours chez Festival, sous
la direction artistique de Roger Marouani et de Claude Dejacques.
Arrangements de Gaston Rochon. La chanson Helvétiquement vôtre suscite, en Suisse, quelques réactions indignées.
1970
S'installe à Paris, hébergé d’abord par le chanteur Jacques Serizier,
puis par Gilles Bleiveis. Rencontre le musicien et arrangeur Michel
Devy.
Représente la Suisse au Festival de Spa.
Premier livre: Les Contes de l'apothicaire, chez Rolf Kesselring, aux Éditions des Égraz, à Yverdon.
1971
Quinze jours au «Lapin-Vert», à Lausanne; le spectacle est produit par Denis Niklaus et Marcel Kohler.
Premier cabaret parisien: «Le Bateau ivre».
Premier disque 33 tours, chez Évasion: Le Pays qui dort.
Production de François Vautier et de Gaston Schaeffer. Arrangements de
Léon Francioli. François Vautier et le contrebassiste Léon Francioli
resteront des proches.
Du 26 octobre au 14 novembre: spectacle à «Bobino», à Paris, en
première partie de Gilles Vigneault, avec François Béranger et le
groupe américain Mormos.
Début d'une collaboration avec Gilles Bleiveis, patron des Éditions
Sibecar et des disques L’Escargot. Cette collaboration étroite durera
jusqu'à la fin de l’aventure L'Escargot.
1972
Parution d'Avril 1990, chez Rolf Kesselring, aux Éditions des Égraz, à Yverdon.
Premier voyage au Québec, chez Gilles Vigneault.
Chante dans une «boîte à chanson», à Montréal, «Le Saint-Vincent».
1973
Deuxième disque 33 tours (reprise des 45 tours publiés par Festival): Helvétiquement vôtre, chez Epsilon. Production de Denis Niklaus.
Tournée en Tunisie avec le magicien Kassagi. Rencontre l'écrivain québecois Jean Royer.
Cabarets parisiens: «Chez Georges», «Le Bateau ivre», où il rencontre
Benoît de Ruffy de Pontevès Gévaudan, qui coproduira le disque 33 tours
Rasez les Alpes.
Première tournée, en Bretagne, avec Gilles Vigneault. Rencontre l'agent
artistique Jean Terrier; leur collaboration durera jusqu'en 2004.
Premier passage aux «Faux-Nez» (Lausanne).
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1974
Troisième disque 33 tours: Vivre nus, à L'Escargot. Production de Gilles Bleiveis. Arrangements de Michel Devy.
Grande tournée en France et en Belgique avec Gilles Vigneault.
Deuxième voyage au Québec.
Premier passage au «Vieux Château», chez Nicole Hesse, à Saint-Cergue.
1975
Toujours accompagné par Nono Müller et Léon Francioli. Représenté en Suisse par l'agent artistique René Richli.
À partir de là, et jusqu'à aujourd'hui: entre cinquante et cent
spectacles par année en Suisse, en France et en Belgique, seul ou avec
divers accompagnateurs.
1976
Quatrième disque 33 tours: Immigré,
à L'Escargot. Production de Gilles Bleiveis. Arrangements de Michel
Devy. Importante réception médiatique et nombreux engagements.
1977
Cinquième disque 33 tours: Ici, à L'Escargot. Production de Gilles Bleiveis. Arrangements de Jean Morlier.
Spectacle à «La Vieille Grille», à Paris.
1978
Sixième disque 33 tours: Simple histoire, à L'Escargot. Production de Gilles Bleiveis. Arrangements de Jean Morlier.
Collaboration à la série télévisée «Un regard s'arrête», produite par Pierre Gisling, Télévision suisse romande.
1979
«Fête de la Chanson romande». Lausanne-Bellerive.
Spectacle à «La Cour des Miracles», à Paris. Rencontre avec le musicien et arrangeur Claude Arini.
1980
Septième disque 33 tours: La Belle Folie, à L'Escargot. Production de Gilles Bleiveis. Arrangements de Claude Arini.
En spectacle, est accompagné par Claude Arini, Gérard Cohen, Michel Menahemoff et Philippe Leroux.
Publie, chez Pierre-Marcel Favre, à Lausanne, Contes et Chansons.
Spectacle à «L'Olympia».
1981
Voyage dans le golfe du Siam. Séjour dans la région de Tamanrasset avec Jean-Claude Menétrey.
Mort d'Otto Bühler.
1982
Spectacles avec Pascal Auberson à «L'Octogone» de Pully, puis en Suisse romande, production Jacques Albiez.
Voyages: Hoggar (Sahara), Israël et les territoires occupés.
Tournée en Suisse alémanique.
1983
Voyage au Sénégal.
Tournée au Québec, accompagné par Léon Francioli.
1984
Romans-photos avec Bruno Leandri, de Fluide glacial.
Voyages: Nicaragua, Pérou et Bolivie.
1985
Concerts pour l'Éthiopie, avec Pascal Auberson, Graeme Allwright et le groupe BBFC.
Voyages: Éthiopie, Beyrouth (Liban).
Élection au Conseil communal de Sainte-Croix.
1986
Spectacle aux «Faux-Nez», à Lausanne.
Huitième disque 33 tours: Rasez les Alpes,
à L'Escargot. Production de Gilles Bleiveis, Benoît de Ruffy de
Pontevès Gévaudan, Claude Arini et Michel Bühler. Arrangements de
Claude Arini.
Traversée des États-Unis.
1987
Parution du roman La Parole volée,
chez Bernard Campiche Éditeur. Cette évocation de la fermeture des
usines de Sainte-Croix, en 1984, obtient un grand succès public et
critique.
Neuvième disque 33 tours: Il aimait les rires, chez Évasion. Production de Michel Bühler. Arrangements de Léon Francioli. Pochette du disque de Raymond Burki.
Voyages: Israël, Grèce; Tamanrasset (Hoggar) en compagnie de Frank Musy.
1988
Spectacle Le Retour du Major Davel, mis en scène par Gérard Bétant, créé à «L'Octogone» de Pully, puis repris de nombreuses fois en Suisse romande.
Dixième disque 33 tours: Le Retour du Major Davel, chez Évasion. Production de Michel Bühler. Arrangements de Claude Arini.
Prix littéraire Lipp-Genève pour La Parole volée.
1988
Traversée du Sahara, Alger-Ouagadougou, avec Frank Musy et Pierre Friderici.
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1989
Pièce de théâtre: La Véritable Histoire de Guillaume Tell, à «L'Octogone» de Pully, par le «Théâtre Tel Quel», mise en scène de Gérard Bétant.
Parution, chez Bernard Campiche Éditeur, des deux pièces: Le Retour du Major Davel et de La Véritable Histoire de Guillaume Tell.
Voyages: Nicaragua, Guatémala et Mexique, avec Jean-Louis Millet, «Mimile».
1989
Voyage en Roumanie, dans le cadre de l'«Opération Villages roumains».
1990
Pièce de théâtre: L’Affaire Elvira Sanchez,
à «L'Octogone» de Pully, par le «Théâtre Tel Quel», mise en scène de
Gérard Bétant, publiée chez Pierre-Marcel Favre, à Lausanne.
Début de la restauration de la Grange à Delphine, à Médières (Valais), avec Marcel Gard et Jean-Claude Menétrey.
Tournée au Québec et à Moscou, accompagné par Léon Francioli.
Voyage en Haïti.
1991
Toutes les chansons, un
coffret-CD de cent trente chansons, regroupant tous les enregistrements
jusqu'en 1991. Chez Évasion. Production Michel Bühler. Illustrations de
Gilles Poulou.
Pièce de théâtre: Le Chasseur de loup,
à Grandson, dans le cadre du 700e anniversaire de la Confédération.
Mise en scène de Gil Pidoux. Publiée par Les Cahiers du Balcon du Jura.
Long séjour en Haïti dans le cadre d'une opération de la Radio suisse romande, avec Frank Musy.
Voyage dans les Antilles.
1992
Cabarete, récit édité par Bernard Campiche Éditeur.
Festival d'Avignon avec Sarclo, le Bel Hubert, Cuche et Barbezat, Claude Semal.
Inauguration de la Grange à Delphine.
Rencontre de sa compagne, Anne Crété.
Voyage en Argentine.
1993
CD: L'Autre chemin, chez Évasion. Production de Michel Bühler. Arrangements de Léon Francioli.
Spectacle aux «Faux-Nez», Les Chansons de Jean Villard Gilles, avec Sarclo, Léon Francioli et Gaspard Glaus. CD: enregistrement public chez Évasion. Tournée en Suisse romande.
Participation aux Francofolies de Montréal.
Voyage en Haïti.
1994
Monologue: L'Homme qu’il nous faut, à L'Échandole d'Yverdon. Mise en scène de Gérard Bétant.
Pièce de théâtre: L'Ombre du zèbre, au «Théâtre de Vidy-Lausanne», par le «Théâtre Tel Quel». Mise en scène de Georges Brasey.
Ces deux textes ont été publiés conjointement par les Éditions L'Âge d’Homme, à Lausanne.
Voyage au Mali, pour le CIDE (Comité international des droits de l'enfant).
1995
Un notable, roman édité par Bernard Campiche Éditeur.
La Fête à Bühler, spectacle au Théâtre de l'Échandole, par Florence
Chitacumbi, Valérie Lou, Denis Alber, Le Bel Hubert, Pascal Rinaldi et
Thierry Romanens. CD: enregistrement public chez Disques Office.
Spectacles d'hiver dans la Drôme.
1996
Voyages au Burundi, au Zaïre (Sud Kivu), pour «Radio Hirondelle», et au Québec.
1997
CD: Jusqu'à quand?, chez Disques Office. Production de Michel Bühler. Arrangements de Léon Francioli.
Spectacle de chansons au «Café de la Danse», à Paris. Production
Françoise Houriet, Jean Terrier et Association des Amis de Michel
Bühler.
Scénario original du téléfilm Charmants voisins, Télévision suisse romande.
Voyage au Nicaragua.
1998
Spectacles de chansons: Schweizer sein, Être Suisses, Essere Svizzeri, avec Franz Hohler et Marco Zappa. Deux CD: enregistrement public. Tournées en Suisse jusqu'en 2000.
Pièce de théâtre: Les Canons de la Lance, à Grandson. Mise en scène de Sam Leresche. Publiée par Les Cahiers du Balcon du Jura.
Voyages en Dominique, au Sénégal, au Chili, à l’île de Pâques.
1999
La Plaine à l'eau belle, roman édité par Bernard Campiche Éditeur.
Spectacles de chansons en Pologne et aux États-Unis.
Participe au Festival «Chansons de paroles», à Barjac.
Élection à l'Assemblée constituante du canton de Vaud.
2000
CD: Voisins, chez Disques Office. Production de Michel Bühler. Arrangements de Léon Francioli.
Spectacles de chansons aux États-Unis, en Allemagne et en Angleterre.
Voyage au Mali.
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2001
Coorganisation, avec Françoise Houriet, du spectacle Les Amis de Georges
(intégrale des cent quarante-quatre chansons de Georges Brassens en
public), au «Fanal» de Saint-Nazaire, avec, entre autres, François
Béranger, Angel Parra, Gilles Servat, Francesca Solleville et Anne
Sylvestre.
Voyages en Turquie et en Roumanie.
2002
Spectacle de chansons: Voisins,
à Kiron Espace, Paris, puis à «L'Esprit Frappeur», à Lutry, avec
Laurent Poget et Olivier Forel, mise en scène de Philippe Houriet.
Repris au «Théâtre de Vidy-Lausanne» et en Suisse romande.
Spectacles de chansons au Brésil et en Palestine.
2003
Pièce de théâtre: Le Barbier de la corde,
créé à Moudon dans le cadre de la commémoration du 200e anniversaire de
l'entrée du canton de Vaud dans la Confédération, mise en scène de Gérard
Bétant. Publié par les Éditions du Crêt-Papillon.
Mort de Marthe Bühler.
Spectacles de chansons aux États-Unis et au Canada.
2004
CD: Chansons têtues, chez Disques Office. Production de Michel Bühler. Arrangements de Laurent Poget.
Spectacle de chansons: Chansons têtues,
au «Théâtre Beausobre» de Morges, puis, en 2005, au «Forum Léo Ferré»
d'Ivry. Avec Laurent Poget, Stéphane Chapuis et Mimmo Pisino, mise en
scène de Philippe Houriet. Repris en Suisse romande.
Spectacle Hommage à Félix Leclerc, avec Hélène Maurice, puis la
chanteuse québécoise Élise. Production Jean Dufour. Repris, avec Élise,
jusqu’en 2006.
Lettre à Menétrey, édité par Bernard Campiche Éditeur.
Voyage en Inde.
2005
Exposition: Les Mots de Michel Bühler, Musée des arts et des sciences, Sainte-Croix.
DVD: L'Autre Chemin: portrait d'un chanteur de parole(s), un film d'Anne Crété, réalisé avec le soutien du Musée des arts et des sciences de Sainte-Croix.
Jura, textes de Michel Bühler, illustrations de Pierre Bichet, édité au Presses du Belvédère, à Sainte-Croix.
Spectacles et animations pour le Foyer Georges Brassens de Beaucourt, France.
Spectacles en Palestine.
Écriture d'une pièce théâtrale, Le Temps du plus (texte et chansons).
2006
Spectacle Chansons têtues en
Suisse (Yverdon «L'Échandole», Lausanne «Théâtre 2.21»), en France et
en Belgique.
Le Temps du plus (texte et chansons), représentée au temple de Grandson.
Production par EPM du double DVD: Portrait, Michel Bühler,
Chanteur de parole(s), comprenant le film paru en 2005, le spectacle de
chansons enregistré la même année au Théâtre Beausobre (Morges) et le
monologue Le Retour du Major Davel. Réalisation: Anne Crété.
Écriture d’une pièce théâtrale (texte, chansons, musiques pour fanfare) Le Rêve de Charles, pour le 100e anniversaire de l’Institution de Lavigny.
2007
Spectacles de chansons, notamment à «L'Esprit Frappeur» (Lutry) et à «L'Européen» (Paris).
Création au Festival de Barjac (France) de Laissez-vous Béranger,
chansons de François Béranger, avec Marie Toucourt, Jofroi et Thomas
Pitiot. Tournée avec ce spectacle en France et en Belgique.
Les Trois Cloches, chansons de Jean Villard Gilles, avec Sarcloret et Gaspard Glaus. Création à «L'Échandole», puis tournée en Suisse romande.
Écriture de quinze chansons.
Voyage en Égypte.
2008
Écriture d’une pièce théâtrale, La Grande Soif, donnée en 2009 à Grandson dans le cadre du 150e anniversaire du Corps de Musique.
Le Rêve de Charles, pour le 100e anniversaire de l’Institution de Lavigny.
Production et enregistrement d'un nouveau CD, Passant.
Invité d'honneur du Festival Mars en Chansons (Charleroi, Belgique).
Spectacle Les Trois Cloches:
une quinzaine de représentations au théâtre de Vidy-Lausanne, et durant
un mois (comme du spectacle Passant) au Festival d'Avignon.
Parution d'un CD - DVD des Trois Cloches.
Parution, chez Bernard Campiche Éditeur d’un ouvrage de cinq cents pages, On fait des chansons, reprenant 195 chansons enregistrées jusque-là, paroles, et partitions calligraphiées par Michel Devy.
Tournage d’un film par l'Association Plans Fixes.
2009
Écriture au début de l'année de Un si beau printemps, récit paru en octobre chez Bernard Campiche Éditeur.
Film de l'Association Plans Fixes, Oser l'espoir, première le 30 avril à Lausanne.
En septembre, spectacle Voyageur à «L'Échandole», quatre jours à guichets fermés.
En décembre, douze représentations de ce spectacle au «Théâtre de Vidy-Lausanne».
Parution d'un CD de ce spectacle, Voyageur, enregistré en public à «L'Échandole».
Le 3 décembre, au «Théâtre de Beausobre», à Morges, devant huit cents
spectateurs, une dizaine de chanteuses et de chanteurs (Anne Sylvestre,
Francesca Solleville, Gilbert Laffaille, Pascal Auberson, Sarcloret,
Thierry Romanens, etc...) fêtent les quarante ans de chansons de Michel
Bühler.
2010
Voyages à Gaza et en Indonésie.
2011
Voyage à Tunis.
Publication, en début d'année, de La Chanson est une clé à molette, essai, paru chez Bernard Campiche Éditeur (camPoche).
Pièce théâtrale, Quelques pas sur le sable,
donnée en été 2011 à Yvonand dans le cadre du 1000e anniversaire de la
Commune. Publication de la pièce aux Éditions Mon Village, à
Sainte-Croix.
2012
CD: Et voilà! Treize chansons nouvelles.
Publication, en texte seul, de Jura, chez Bernard Campiche Éditeur (camPoche)
Mariage avec Anne Crété, rencontrée au Festival d'Avignon en 1992.
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2013
Prix Jacques Douai.
2014
Toujours une cinquantaine de spectacles, en Suisse et en France principalement.
Voyage au Chili (Patagonie).
Confection d'un DVD, «L'Intégrale» comprenant les 229 chansons
enregistrées à ce jour, toutes les paroles et toutes les grilles
d'accords. Parution du DVD à l'automne.
2015
Toujours des spectacles... notamment participation aux Festivals de
Montcuq et de Barjac, ainsi qu'à un spectacle collectif pour
l'Association d'aide à la Crèche de Bethléem..
Écriture de 15 chansons nouvelles.
En tant que responsable artistique, préparation d'un spectacle en hommage à Gilles Vigneault, Les Gens de mon pays, qui sera donné dans le cadre du Festival Pully-Québec, au Théâtre du Jorat.
2016
Spectacle d'hommage à Gilles Vigneault, dans le cadre du Festival Pully-Québec, au Théâtre du Jorat, Les Gens de mon pays.
Voyage au Burkina Fasso, dans le cadre de l'Association Tombouctou 53 Jours.
2017
Sortie d'un nouveau CD, La Vague.
2018
Michel Bühler décide de prendre progressivement sa retraite de chanteur.
Roman: Retour à Cormont, paru chez Bernard Campiche Éditeur.
2019
Recueil de chroniques: L'Autre Chemin, paru chez Bernard Campiche Éditeur.
2021
Sortie d'un ultime CD, Rouge.
Sortie de presse d'un texte inédit, Les Maîtres du vent, paru chez Bernard Campiche Éditeur (camPoche)
Sortie de presse des premiers volumes des Œuvres complètes de Michel Bühler, chez Bernard Campiche Éditeur (camPoche).
2022
Parution d'un coffret de 3 CD chez EPM, Helvétiquement vôtre (63 chansons).
Destins croisés. Portrait de personnalités du Balcon du Jura. Photographies d'Yves Meylan. Musée des Arts et des Sciences de Sainte-Croix.
Dernière chanson: Rester debout.
Pièce théâtrale, La {2e} Fête des vignerons de La Côte. Musique de René Falquet.
Michel Bühler décède subitement, à Lausanne, le 6 novembre 2022.
2023 Parution de Rasez les alpes, qu'on voie la mer!
Intégrale des chansons. Préface de Gilles Vigneault. Propogue de Jean
Ziegler. Introduction de Bruno Léandri. Edition établie par Jean-Paul
Liégeois. Lormont: Le Bord de l'Eau, 2023. Collection «Le Miroir aux
chansons».
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Antidote
à la morosité, la fable humaniste déclinée par l’auteur compositeur et
interprète impressionne par sa foi inébranlable dans le genre humain et
sa capacité de résistance à ce qui l’asservit
Naïf? Non, juste merveilleusement lucide. En concert, avant de le
retrouver poussière, Michel Bühler aime à évoquer, sous la forme du
«sketch veiné d'auto-ironie», le parcours engagé et artistiquement
engageant d'un homme qui avance avoir eu souvent raison. Des luttes
contre la centrale de Kaiseraugst «à bâtir en pleine zone sismique» ou
pour l'objection de conscience «aujourd'hui reconnue», au soutien des
réfugiés et sans-papiers, il se fait la voix, critique, des sans-voix.
En ce jour de Noël, le chanteur dresse le constat désabusé de son roman autobiographique, Un si beau printemps:
«Nous cherchions un monde meilleur, qui n’a pas été trouvé face aux
ultralibéraux imposant leurs idées et leur empire provisoirement
victorieux.» Il ne cesse pourtant de décliner ce leitmotiv kafkaïen,
«Je me bats», qui le voit chantourner ses textes francophiles pour
susciter une société plus solidaire, contre l’indifférence, le chacun
pour soi du plus grand nombre et l'argent divinisé: «Même si l'on me
dit que c’est perdu d’avance/Que le monde est ainsi et qu'on n'a pas le
choix/Je me bats.»
Humaine dignité
Né en 1945, l'homme force le respect et amène à contempler une carrière
dont la longévité est unique en Suisse, en près de trois cents chansons
et une dizaine de récits, romans et pièces. Sa famille imprime une
enfance heureuse au rythme des chansons populaires. À l'orée des années
1960, Michel Bühler s'initie à la guitare, interprétant en public
Brassens et Brel. Une volonté de savoir et de transmettre chevillée au
corps met sa vie quatre ans sur le métier d’instituteur.
À Genève, il rencontre un soir Gilles Vigneault. Une amitié
indéfectible les unira et il en résulte, pour partie, dix-huit albums à
ce jour. Rares sont les paroliers habitant leur langue française, qui
rapatrient le vernaculaire avec une telle verve, un si haut amour de
l'humain et une semblable générosité fraternelle. Foncièrement
concerné, son regard bienveillant sur les acteurs ordinaires des luttes
ouvrières et politiques, ses portraits des petites gens, écorchés ou
apaisés, «tous ceux qui ont relevé la tête, affirmant que la femme et
l'homme sont plus importants que les chiffres d'affaires» troublent par
leur infinie tendresse, toujours à la bonne distance, à la bonne
hauteur.
«Artisan bricoleur»
«Partout, sur la peau de ce pays, des traces laissées par l'homme.
Traces modestes, la plupart du temps, ténues», écrit Michel Bülher dans
Jura. Menacé
d'«uniformisation» par des planificateurs insensibles, le paysage qu'il
arpente de cette main enracinée conciliant la trace de l'écriture,
comme dirait Ramuz, c'est le Jura vaudois. Il vit à L'Auberson avant de
rallier Paris une partie de l'année. Inspiré chroniqueur de temps en
mutation globalisée, il se fait le sismographe de la
désindustrialisation. La réflexion est amère: «Nous n'avons pas compris
que l'exploitation, au loin, d'une main-d'œuvre à bon marché, allait
mettre au chômage, chez nous, des artisans porteurs d'un savoir-faire
centenaire... Ces petits meurtres successifs ne se sont pas produits
sans que les victimes tentent de se défendre.» En 1984 déjà, son roman La Parole volée interrogeait les fermetures d'usines, au cœur de la future nécropole ouvrière de Sainte-Croix.
La chanson intitulée «Le Macao», distille l'évidence: «Ne jamais trahir l'enfant qu'on était.» La pochette de Et voilà!
voit Bühler poser en pied devant un atelier: «C'est un lieu magnifique,
de par la qualité de la lumière qui en émane: la scierie de mon voisin,
Éric, chez lequel je me rends pour chercher du bois afin d'allumer mon
poêle destiné à la cuisine. Les machines dans le fond rappellent
l'artisan bricoleur de la chanson que je suis», explique l'artiste. On
peut y voir aussi le souvenir du père ébéniste polissant des caissons
en usine, perpétuellement ouvert au parcours vital incertain,
erratique, du fils.
Retrouvant les effluves boisés de la seule guitare qui l'a porté à ses
débuts, le titre de son ultime album se rapporte à l'univers circassien
et au numéro clownesque ponctué in fine par cette formule: Et voilà!
L'homme affectionne la figure du vieux clown émanant du «Sourire au
pied de l'échelle» signé Henry Miller. Pour l'écrivain américain, ce
funambule est «le poète en action. Il est l'histoire qu'il joue. Le
clown nous apprend à rire de nous-mêmes et ce rire est enfanté par les
larmes.» Tout Michel Bühler en scène n'est-il pas là?
Si ses tours semblent parfois rimer avec les poètes artisans Gilles
Vigneault et Felix Leclerc, ses chansons ne connaissent pas le problème
de l'âge, préférant susciter une impression de naturel qui n'exclut pas
une dose de théâtralité. Celui qui se considère comme journaliste
intermittent tient la rubrique politique. Dans Et voilà!, en témoigne
la figure du «travailleur venu d'ailleurs» qui questionne les amalgames
faisant le lit des populismes («Le Polonais»). Mais aussi le printemps
tunisien et son «marchand des quatr' saisons» qui, s'immolant par le
feu, «fait se réveiller un pays tout entier», anesthésié par trois
décennies dictatoriales («Tunis 2011»).
Utilité publique?
Rencontré à 50 printemps, alors que l'on pense sa vie faite, l'amour de
«la Parisienne de L'Auberson», Anne Crété, sensible cinéaste du réel,
bouleversera nombre de lignes de failles au sein d'une existence qui se
croyait déjà immuablement écrite. Partant, s'étonnera-t-on de la
retrouver assistante du cinéaste Robert Guédiguian? Si l'amour et
l'amitié accrochent les cœurs et leur insufflent cette joie de vivre
qui transperce nombre de films de Guédiguian et de compositions signées
Bühler, ont-ils le pouvoir de faire évoluer la société, telle une tribu
entrée en lutte? L'amour salué dans les titres «Avignon» et le
magnifique «Est-ce écrit...» semble autant un absolu (de solu ab,
détaché de tout), qui fait toucher du doigt les limites de l'être
humain, qu'un ouvrage à réinventer quotidiennement. Sans se renier,
Michel Bühler pourrait-il emprunter des horizons instrumentaux plus
amples et une diversité évasée dans les harmonies et les mélodies, au
gré de rencontres avec des générations musicales contrastées? Mais, la
fidélité à sa personne, sarmentée au-delà des modes et des genres, est
aussi ténacité en la tournure politique et culturelle de celui qui
témoigne vent debout.
On méditera ces mots d'Aragon, au frontispice d'Un si beau printemps:
«J'aurais tant aimé cependant/Gagner pour vous, pour moi, perdant/Avoir
été peut-être utile.» Insolent et indépendant: Michel Bühler continue
d'incarner la voix d'une conscience révoltée, à la fois intime et
universelle. Une exigence qui lui permet d'exprimer toute l'urgence,
mais aussi l'espoir étranglé ou advenu que sa plume éclate en autant de
rimes passionnées.
CÉCILE DALLA TORRE, Le Courrier
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Un cœur battant
Rencontre avec Michel Bühler qui, Dieu merci, n’a pas renié le fou qu’il était à vingt ans
La neige, le vent, la poudreuse… Tout, autour de nous, chantait
Vigneault: «Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver.» Nous sommes
à Sainte-Croix, en ce mois de janvier 2015, et nous frappons à la porte
de Michel Bühler. C’est une maison jaune accrochée au balcon du Jura:
«C’était l’ancienne maison de l’Armée du Salut, dit-il. À mon âge, il
est temps de se rapprocher du Seigneur.» Le Seigneur attendra.
Michel Bühler, 70 ans cette année, vient de sortir ses œuvres complètes
qui, miracle de l’âge numérique, tiennent en une seule galette: 229
chansons sont réunies sur un DVD qu’il a «bidouillé» lui-même. Et sur
ces 229 chansons, qui vont de Helvétiquement vôtre à Et voilà,
de 1969 à 2012, il y en a «une quarantaine dont (il) est fier»: «Mine
de rien, j’ai fait de jolies chansons», lâche-t-il. Il est modeste, car
certaines chansons sont magnifiques, qui vous emportent, qui vous
chavirent, qui vous submergent… Michel Bühler nous fait valser et
valdinguer de la tendresse à la révolte, de la compassion à la
détestation. «Les cris de révolte sont des chants harmonieux», a-t-il
affirmé dans une chanson qui fit entrer Kaiseraugst dans la poésie,
belle prouesse!
«Tout me touche»
Il chante des ballade souvent à la guitare, il décrit les gens humbles,
il dénonce les injustices de ce monde, le peuple asservi, la misère
d’être vaincu par le quotidien: «C’est une p’tite fille un peu perdue /
La tendresse ça court pas les rues / Qu’a comme un nuage bleu sur le
cœur / Qu’a comme une vague envie d’amour / Qu’aurait bien l’droit
d’croiser un jour / Quelqu’chose qui ressemble au bonheur» (Nanou).
C’est du folk en français, c’est du bluegrass lorsqu’il est accompagné
par Nono Müller ou Léon Francioli, c’est du Dylan, en plus beau, car
Michel Bühler ne chante pas du nez. «Du flok, oui, peut-être… Je ne
sais pas ce que c’est exactement, hésite Michel Bühler. Je suis
auteur–compositeur–interprète, voilà, j’aime bien cette phrase de
Cocteau: je touche à tout parce que je me touche.»
Il a grandi dans une sorte de phalanstère: les oncles, les tantes et
les cousins le soir à la même table, le jour à l’usine… C’étaient les
grandes heures de Sainte-Croix: Hermes, Thorens ou Paillard emploient
des milliers d’hommes au temps de la machine-outil triomphante.
«C’était une sorte de Silicon Valley ici, raconte Michel Bühler: il y
avait un savoir-faire unique au monde! Toute la famille élargie
travaillait dans les usines du coin et le soir, je les entendais
gueuler contre les patrons ou les contremaîtres… Cela a marqué mon
enfance et ça m’a bâti pour le reste de la vie… Les effets du
libéralisme et de la mondialisation, je les ai vécus en direct à la fin
des années quatre-vingt: Sainte-Croix est passé de 8’000 à 4’000
habitants. J’ai raconté tout ce mouvement dans mon premier roman, La Parole volée.»
Cette lutte des classes parcourt ses chansons; «Je dirai l’ouvier qui
part au matin blanc», écrit-il en 1971 dans Le Pays qui dort et, 41 ans
plus tard, il se bat au côté des «sacrifiés, des vaincus d’autrefois»,
«les mineurs les canuts les pioupous les sans-droits les femmes usées,
petites sœurs de misère» (Je me bats). Michel Bühler, contrairement à
ses craintes, n’a pas «renié le fou qu’il était à vingt ans».
«Un aquarelliste lucide»
Bühler par son père, un Bernois venu s’installer à Saint-Croix en 1946,
quand le petit avait une année, Hösli par sa mère, Michel Bühler est
d’une famille qui chante: «Avec mes cousins, mes oncles et tantes, on
chantait l’abbé Bovet, mais aussi des chansons de soldat. On chantait
aussi au bistrot. Puis j’ai découvert Brel, Brassens, Ferrat et je me
suis dit qu’un jour, j’aimerais faire quelque chose d’aussi bien
qu’eux. Je n’y serai pas parvenu…» Taratata… Quel est ce complexe,
comme si cet homme n’avait jamais composé Chanson pour Camille, ou Nanou, ou Le Pays qui dort. D’ailleurs, dans Les Funambules de la Ritournelle,
Patrice Delbourg, lui qui est si souvent cruel, a des mots élogieux
pour Michel Bühler qu’il compare aux grands classiques de la culture
romande: Amiel, Cingria, Chappaz, Roud ou Chessex. Son écriture, dit
Delbourg, «est celle d’un aquarelliste acide, d’un marionnettiste
virtuose».
Depuis 1970, Bühler, qui fut instituteur pendant quatre ans, vit de la
chanson. Il est suffisamment riche pour s’être acheté une maison, dont,
en bon écologiste, il a refait l’isolation extérieure et qu’il a
équipée de panneaux solaires, il est suffisamment riche pour avoir
prêté de l’argent à des copains et certains le lui ont même
rendu. Il a résisté à l’effondrement du disque: «Vous savez quand on
passe de 11’000 disques à 4’000, on passe de pas grand-chose à moins
que pas grand-chose…», sourit-il. De toute façon, dans le royaume du
mercantilisme égosillé, il y a bien longtemps que le succès est
suspect. Il vend des disques à la sortie des concerts, à des gens qui
sont venus – selon l’expression d’Henri Tachan – partager son
indignation: «Je viens de participer à un petit festival, du côté de
Lens, dans le nord de la France, il y avait 300 personnes… Cela
m’étonne toujours.» Michel Bühler dit que tout le monde a sa chanson
que nous avons tous une chanson qui nous accompagne. Pour lui, c’est J’entends, j’entends,
de Jean Ferrat, parole d’Aragon. Il la récite spontanément, par cœur,
avec tant d’intonation que cela donne la chair de poule: «J’aurais tant
voulu vous aider/ Vous qui semblez autres moi-même / Mais les mots
qu’au vent noir je sème / Qui sait si vous les entendez».
Vigneault: une voix de mentor
«J'écoutais Brel, Ferrat, Brassens, mais ils me parlaient d'ailleurs,
de la Belgique, de l'Ardèche, de la Camargue… Moi, j'aurais aimé parler
des gens d'ici, raconte Michel Bühler. Et un jour, j'ai entendu Gilles
Vigneault. Il chantait le Québec avec les mots de là-bas et cela a été
pour moi le grand déclencheur.» Ce devait être en 1968, il apprend que
Gilles Vigneault était à Genève pour une émission de télévision: «J'ai
foncé à Genève et j'ai attendu. Je venais de sortir mon premier 45
tours et nous nous sommes retrouvés à 3 heures du matin autour du piano
de l'hôtel. Il m'a dit: «Viens me voir à Paris!» Nous sommes devenus
amis: «J'ai fait une quantité de ses premières parties, y compris à
L'Olympia et à Bobino. À chaque fois que je vais au Canada, il m'attend
à l'aéroport.» Il aime tout, chez Vigneault: son écriture, ses
personnages, son art de la scène, sa manière de séduire le public. «Il
a été mon mentor». Et tant pis – osons-nous – si le mentor chante faux
(parfois). «Il ne chante pas faux, corrige Michel Bühler. Il a une voix
éraillée.»
Bio express
Michel Bühler
1945 Le 30 avril, naissance à Berne. Il grandit à Bienne. Son père est
ébéniste, sa mère ménagère. Son frère, Henri, est né en 1939.
1965 Brevet d'instituteur: il quitte le métier en 1969.
1970 Il s'installe à Paris.
1971 Premier 33 tours: Le Pays qui dort.
1980 Spectacle à L'Olympia.
1985 Élection au Conseil communal (législatif) de Sainte-Croix, sur la liste socialiste.
1995 La Fête à Bühler, avec Florence Chitacumbi, Valérie Lou,
Denis Alber, Le Bel Humbert, Pascal Rinaldi et Thierry Romanens.
2014 Une intégrale sur DVD: 229 chansons, 19 CD, avec tous les textes et les grilles d'accord.
JEAN AMMAN, La Liberté
Site Web:
http://www.michelbuhler.com
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