Anne-Lise Grobéty, pur-sang de nos prairies littéraires. En doutez-vous? Ouvrez Belle dame qui mord,
quatorze récits qui vous enlèvent à l’amble, au trot, au galop. Ce
n’est pas tant la distance qu’elle parvient à couvrir qui impressionne
ici, mais la libre frappe des mots, une aisance concentrée,
l’ébrouement de rythmes, quelque chose de souverain dans l’émotion…
BERTIL GALLAND, Le Nouveau Quotidien
La nullité d’un professeur qui s’intéresse plus au soutien-gorge de son
élève qu’à son vif désir de faire du bien autour d’elle. La déception
d’une mère devant la chambre vide de son fils, parti pour vivre sa vie.
L’incompréhension d’une petite face à la séparation de ses parents. Ou
la folie d’une jeune fille qui n’est pas aimée. Évoquant toujours des
femmes trahies, les nouvelles d’Anne-Lise Grobéty piquent le cœur et
les sens. Belle dame qui mord,
son dernier recueil, raconte la cruauté sur un ton enjoué et pointu.
Une écriture de toute beauté, à savourer comme de la poésie.
ISABELLE FABRYCY, Le Matin
Il ne faut pas perdre un mot du dernier livre d’Anne-Lise Grobéty, dont
chaque pièce miniaturisée s’inscrit dans une manière de constellation.
Le noyau de chacun de ces petits astres est un prénom, qui tire son
orient d’une heure du jour ou de telle couleur saisonnière, de telle
année particulière…
JEAN-LOUIS KUFFER, Le Passe-Muraille
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