OLIVIER BEETSCHEN

LA NUIT MONTRE LE CHEMIN

Roman
2024. 384 pages. Prix: CHF 29.00
ISBN 978-2-88927-542-4


Biographie

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Au bout de la légende
 
Avec La Dame Rousse (Éditions l'Âge d'Homme 2016), il entamait une trilogie prenant l'allure définitive d'un polar à la lecture du second opus, L'Oracle des Loups (Éditions l'Âge d'Homme 2019), où les légendes d'autrefois s'agrègent à l'intrigue policière de notre époque en prenant pour cadre la ville médiévale de Fribourg où Olivier Beetschen a étudié la littérature française et allemande sur les bancs de l'université. C'est peu dire que ce grand voyageur, amateur d'alpinisme a baigné dans l'écriture puisqu'il débuta sa carrière de romancier et de poète dans les années 1990 tout en enseignant la littérature française au collège à Genève où il vit désormais. On retrouve tous ces éléments dans La Nuit montre le chemin, désormais publié par Bernard Campiche, éditeur emblématique de la scène littéraire romande qui a mis en avant, l'air de rien, toute une multitude de romans policiers à l'instar des récits de Daniel Abimi ou d'Anne Cuneo qui n'ont malheureusement pas franchi nos frontières helvétiques. Si le fait d'étudier et d'enseigner dans le domaine littéraire, ne fait pas de vous un romancier accompli, cela se saurait, on perçoit chez Olivier Beetschen cet amour de la langue et des beaux textes que l'on retrouve dans son écriture avec cette propension à intégrer, peut-être parfois avec excès, de nombreux aspects de son parcours de vie. La présence des loups dans nos contrées, une enquête inter cantonale sur la traitre des êtres humains, une quête de paternité dont l'ensemble s'articule autour de la légende de Guillaume Tell revisitée sur un mode nordique, La nuit montre le chemin aborde donc une multitude de thèmes que l'auteur décline avec une certaine maitrise autour d'une intrigue policière oscillant vers le fantastique tout en s'émancipant des codes du polar local pour tendre vers l'universalité.
Dans la région montagneuse du Jaunpass, non loin de Fribourg, la population est en émoi lorsque l'on découvre le corps d'un homme mutilé qui semble avoir subi l'attaque d'une meute de loups. Mais la victime se révèle être un étudiant moldave qui a eu maille à partir avec la justice à la suite d'une affaire de détournement de mineurs. Que venait-il donc faire, en pleine nuit, dans cette contrée reculée du canton de Fribourg? Peut-il s'agir d'un règlement de compte dont on a dissimulé l'apparence? C'est à ces interrogations que va devoir répondre l'inspecteur René Sulic en charge de l'affaire qui va l'entraîner dans les méandres obscurs d'une organisation criminelle sanguinaire camouflant ses activités dans les tréfonds du darknet. Confronté à la cruauté de malfrats sans pitié, René Sulic va apprendre à ses dépends, au détour d'une légende lointaine, qu'il faut se montrer aussi féroce que ses adversaires. Une leçon qui risque de le marquer à tout jamais.
Corps sauvagement mutilés, trafics abjects, on pourra dire qu'Olivier Beetschen ne lésine pas sur l'aspect sordide de l'affaire dans laquelle il va entraîner René Sulic, cet inspecteur massif à l'âme quelque peu tourmentée qui va s'appuyer sur d'autres membres de la police de Fribourg mais également sur deux inspecteurs de la police genevoise endossant l'identité de véritables enquêteurs qui ont fait partie de l'institution et à qui l'auteur rend rend un hommage appuyé. Autant dire que sans entrer dans le registre du manuel de police, on appréciera l'aspect très réaliste de cette intrigue policière se déroulant donc dans l'arrière pays montagneux du canton de Fribourg ainsi que sur les bords du Léman en faisant même une petite incursion en France. Et puis il y a la découverte de cette superbe région du val de Jaun sur laquelle pèse cette menace incertaine au sein d'un environnement sauvage à l'image de René Sulic qui y a trouvé refuge auprès de sa compagne qui exploite une ferme isolée de tout. Il émane ainsi une atmosphère saisissante, toute en tension, parfois agrémentée d'une dimension spirituelle, ceci plus particulièrement à la lecture de cette légende s'insérant dans le cours de l'intrigue, comme pour dicter le destin de René Sulic qui va en apprendre davantage sur ses origines. On retrouve ainsi dans un texte aux intonations parfois poétiques, cette quête de l'identité d'un individu partagé , voire même parfois un peu perdu, entre ses origines balkaniques et son attachement au pays qui transparait au gré d'un récit où apparaissent également tous les codes d'un excellent polar qu'Olivier Beestchen exploite sans jamais abuser des artifices pour nous livrer, une fois de plus, un roman singulier qui tient toutes ses promesses.

CEDRIC SEGAPELLI

http://www.monromannoiretbienserre.com

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Morts supectes à Jaun

Un sternum broyé, un cou en charpie… Découvert près du col de Jaun par des touristes, un corps humain a l’air d’avoir été mangé par un loup. Après La Dame rousse et L’Oracle des loups, on retrouve l’inspecteur René Sulic dans le dernier polar d’Olivier Beetschen, confronté ici à une scène de crime, ou d’accident, bien sinistre. La piste criminelle prend forme dès lors qu’un autre cadavre est repéré, non moins dégradé que le précédent.
Voyageant entre la localité de Jaun, la ville de Fribourg et Genève, l’enquêteur Sulic va être confronté à une affaire complexe de trafic d’êtres humains. Le suspense monte tout au long de La Nuit montre le chemin, des échanges tendus avec des témoins révélant la pression et la peur croissantes, d’autant que Sulic lui-même en apprend également sur sa propre histoire.
Comme L’Oracle des loups, La Nuit montre le chemin allie roman policier et légende épique. Ici, un récit aux airs de conte nordique s’imbrique dans le roman, convergeant qui plus est vers l’histoire de Guillaume Tell – celui-ci incarnant le caractère irascible, insoumis. Car Sulic agit à la façon de ces rebelles mythiques, tente de se mettre à la place des criminels, de comprendre comment ils fonctionnent. De quoi exhumer des secrets enfouis. Jusqu’à ce que la vérité émerge.

MARC-OLIVIER PARLATANO,  Le Courrier

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Olivier Beetschen
La Nuit montre le chemin

Un cadavre à moitié dévoré découvert dans le Jaunpass. Ces animaux sont à nos portes, l’opinion publique s’emballe… mais est-ce bien le prédateur qui est responsable de ce meurtre? C’est là le point de départ d’une nouvelle enquête pour l’inspecteur de la sûreté fribourgeoise – et ancien hockeyeur – René Sulic, qui le mènera de Fribourg, et des table du Belvédère, aux rue de Genève, sur la trace de trafiquants d’êtres humains. Et comment arrêter des hommes qui ont sans doute perdu toute humanité, si ce n’est en devenant comme eux? Certaines décisions de l’inspecteur pourraient bien changer sa vie à jamais… Une légende suisse revisitée vient s’imbriquer dans la trame du roman, comme c’était déjà le cas dans les deux autres titres de la trilogie Sulic: c’est celle de Guillaume Tell et de la création de la Suisse qu’Olivier Beetschen nous invite à partager dans La Nuit montre le chemin, qui fait suite à La Dame rousse et à L’Oracle des loups, mais chacun de ces romans peut être lu indépendamment.

THIERRY CLERC, 
Payot, Générations Plus

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Des loups et des hommes

Un cadavre est retrouvé dans le Petit-Mont, à moitié dévoré par des loups, ainsi débute le nouveau roman d’Olivier Beetschen. L’inspecteur René Sulic va mener l’enquête entre Fribourg, la Gruyère et la région genevoise

Le rendez-vous ne pouvait se donner ailleurs qu’au Belvédère: l’intrigue de La Nuit montre le chemin passe par ce café fribourgeois. Le haut du Stalden se trouve d’ailleurs sur la couverture du nouveau roman d’Olivier Beetschen, le troisième volet d’une trilogie commencée par La Dame rousse (2016) et poursuivie dans L’Oracle des loups (2019). Les trois livres sont indépendants, mais présentent un subtil jeu de renvois et des personnages que l’on retrouve avec plaisir.
L’histoire se déroule entre Fribourg, le col du Jaun, Genève et la France voisine, avec une brève incursion à Sarajevo. Là-bas, l’inspecteur René Sulic, un malabar qui a connu une carrière de joueur de Gottéron avant d’entrer dans la police, va découvrir le secret de ses origines. Ce personnage aussi a vu le jour au Belvédère, raconte Olivier Beetschen, qui se souvient de sa vision d’une «armoire à glace en pleine déprime, qui buvait un café fertig sur la terrasse. Une sommelière venait le consoler.» Il tenait son point de départ pour L’Oracle des loups.
Désormais, Sulic vit «sur les hauts du village de Jaun, dans une ferme ancienne, au bois usé par les intempéries», lit-on dès les premières lignes. Il s’est installé avec Edwige, assistante en géographie à l’Université de Fribourg. À côté de ses études, la jeune femme s’occupe d’un troupeau de moutons, hérité de sa famille. Et c’est dans la région, sur le chemin qui mène au chalet du Régiment, qu’est découvert un corps, à moitié dévoré, apparemment par des loups. Une semaine plus tard, on trouve un second cadavre, au même endroit, dans le même état. Sauf que, cette fois-ci, les carnassiers l’ont attaqué ante mortem

«Fribourgeois de cœur»

«Dans L’Oracle des loups, j’ai voulu mettre un coup de projecteur sur la drogue, en raison de ma colère contre les dealers», rappelle Olivier Beetschen. Cette fois-ci, le personnage de Ludmilla, serveuse au Belvédère et indic de Sulic, l’a entraîné vers un autre fléau, le trafic d’êtres humains. L’écrivain s’y est intéressé après des discussions avec ses «conseillers techniques», comme il les appelle. Des gars du terrain comme les anciens policiers fribourgeois Michel Genoud et Jean-Pascal Verdon ou le Genevois Jean Sanchez. Tous trois sont devenus personnages du roman.
L’imaginaire d’Olivier Beetschen se nourrit ainsi d’un travail fouillé de documentation et d’une fine connaissance des lieux qu’il décrit. Né à Lausanne, installé à Genève, il a vécu dix ans à Fribourg, où il a suivi des études de lettres à l’Université avant de passer notamment par Berlin et Paris. «Je suis resté Fribourgeois de cœur, je me sens chez moi ici.» Il connaît chaque recoin de la Basse-Ville, mais aussi de l’autre région clé de son roman, la Gruyère.
«Dans un moment très particulier de ma vie, vers 24-25 ans, j’ai passé plusieurs semaines dans un chalet d’alpage, dans la vallée du Petit-Mont. C’est resté mon jardin, j’y retourne dès que je peux, j’ai fait d’innombrables balades dans la région du Vanil-Noir, la vallée des Morteys, les Gastlosen…»
Au passage, il propose dans son livre une savoureuse description de l’hôtel Zur Hochmatt, de son patron et de ses habitués.

Réalisme et imaginaire

Comme dans ses précédents romans, Olivier Beetschen mêle à ce réalisme des séquences fantasmagoriques. «J’aime ce contraste entre le côté très rationnel, celui de la médecine légale, par exemple, et l’imaginaire. Le roman est aussi une manière d’appréhender le monde, qui comprend un côté cartésien et un autre plutôt de l’ordre de l’impalpable.» Dans ses envolées vers l’irréel se retrouve son goût pour les légendes, qui ne se dément pas depuis son premier roman À la nuit (1995).
«J’ai toujours adoré écouter et raconter des histoires. La mythologie, pour cela, est inépuisable!» Lui qui se dit «fou de légendes celtiques», s’est intéressé ici à une histoire bien suisse, celle de Guillaume Tell. Même si elle dépasse largement nos frontières, puisqu’elle a été reprise par l’Italien Rossini et l’Allemand Schiller, deux géants de la culture européenne». Revisitée, elle joue dans le roman un rôle central.
Contrairement à tant de polars, La Nuit montre le chemin ne se limite pas au suspense, à l’habilité de la construction, aux questionnements sur le, la ou les coupables. Fervent lecteur d’un genre qu’il refuse de considérer comme mineur, Olivier Beetschen ajoute à son intrigue soignée une dimension littéraire. «Comme pour un poème, le rythme, les associations sont importants.» Le roman prend ainsi l’allure d’un enchevêtrement complexe, mais jamais hermétique.

Entre père et fils

Surtout, il ne tombe pas dans la noirceur excessive, ni dans la tendance trash ou gore, même quand il se penche sur certains aspects particulièrement sombres. L’enquête conduit en effet dans les tréfonds les plus ignobles du darknet. «Je me suis interdit tout voyeurisme et tout sensationnalisme, parce que le sujet est trop grave.»
Et puisqu’il ne se contente pas de l’intrigue policière, Olivier Beetschen aborde aussi un thème qui lui est cher: l’identité et le rapport père-fils, traité comme «quelque chose de difficile, de douloureux». Un sujet qui se trouvera également au cœur d’un recueil de poèmes prévu pour cet automne. Avant de retrouver René Sulić, Edwige, Verdon et quelques autres pour un nouveau polar? La conclusion du roman n’exclut pas cette éventualité. «J’ai voulu cette fin, parce qu’elle laisse tout ouvert.»

ERIC BULLIARD,  La Guyère

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Entre chien et loup

«Était-il mort avant d’être dévoré?» Mordant, ce dernier tableau de la trilogie noire signée Olivier Beetschen, poète genevois reconnu en territoire fribourgeois d’où il explore, du gouffre des Mortey à à ceux du darkweb les vastes arcanes du crime.
Retour sur le terrain de jeu de l’inspecteur Sulic, ancienne armoire à glace de Gottéron, amateur de Villon et de café fertig, lancé sur la trace d’une meute de canidés monstrueux traînant leurs crocs du côté du Jaunpass. La piste, solidement marquée dans un décor local dont le Café du Belvédère est l’épicentre, serpente ensuite entre chien et loup pour toucher Genève et la France voisine avant de viser l’est, jusqu’en Moldavie, traversant au passage toutes les variations délictueuses – trafic de drogue et d’êtres humains, zoophilie, cybercrime. Sordides nuancées par un entrelacs de mythologie helvetico-scandinave, d’érotisme soft-alpestre et de quête identitaire qui confère à ce polar littéraire, toujours aussi documenté et précisément renseigné, tout son caractère.

THIERRY RABOUD, 
La Liberté

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René Sulic est un jeune inspecteur. Il mesure plus de deux mètres. C'est un ancien hockeyeur. Il vit avec Edwige Kählin, assistante de géographie à l'université de Fribourg, dans une ferme sur les hauts du village de Jaun, en Gruyère.
Il s'y trouve en congé quand son coéquipier et mentor, Verdon, l'appelle pour une urgence. En face de chez lui, au-dessus d'Im Fang, un cadavre a été découvert par une touriste. Tout laisse à penser qu'il a été attaqué et massacré par des loups.
L'autopsie révélera que les carnassiers ont déchiré leur proie post mortem. Mais, sur le moment, c'est la stupeur et même la peur tout court. En tout cas, le jour même, ce lundi 18 juillet {Système d'Information Schengen}, l'homme est identifié: il a une fiche dans le SIS {2022?}.
Il s'agit de Piotr Lipkowski, de nationalité moldave, impliqué dans un réseau de prostitution. Après diffusion de son portrait, des inspecteurs infiltrés l'ont reconnu. La veille, il avait rencontré trois hommes au café du Belvédère à Fribourg.
L'enquête peut commencer. Comme la victime et deux des trois autres hommes sont des Genevois, elle sera menée conjointement par Jean-Pascal Verdon et René Sulic de la Sûreté de Fribourg et par Jean Sanchez de la Judiciaire de Genève.
Les compagnons de table de Lipkowski sont à leur tour identifiés: un dealer, Amir Berisha, Kosovar, qui travaille dans un garage à Fribourg, et Mehmet Dogan et Bayar Aziz, Kurdes de Turquie, qui  étudient les sciences économiques à Genève.
L'histoire connaît deux tournants: l'un affecte personnellement René et changera sa vie, l'autre est la découverte, huit jours plus tard, d'un cadavre au même endroit que le premier – le modus operandi étant le même –, mais dévoré ante mortem.
Savoir qui, comment et pourquoi, ces deux personnes sont mortes, ne sera pas mince affaire pour le trio d'enquêteurs et le lecteur devra faire un effort pour ne pas se perdre dans les méandres de ce polar original à un tout autre point de vue.
Car ce qui donne à l'intrigue un ton personnel, c'est l'autre découverte que fait Sulic en Bosnie, où il s'est rendu avec Verdon, trois jours après la découverte macabre en Gruyère, pour enquêter sur les complicités que Berisha peut avoir là-bas.
Sulic, que d'aucuns à la Sûreté surnomment le poète, sans doute parce qu'il a souvent à portée de main les Poésies choisies de François Villon, reçoit, après ce voyage, de quelqu'un, qui aura ignoré jusqu'à son existence, un legs très éclairant: «La légende de Guillaume Tell vue à travers le prisme de la mythologie nordique».
Dans ce texte, dont Olivier Beetschen publie de larges extraits, en italiques dans le roman, se trouve la maxime qui donne son titre au livre: La nuit montre le chemin, et des personnages, les Irascibles, qui ont au fond «quelque chose de» René Sulic: «Était-ce aller trop loin de considérer que de telles figures avaient une certaine ressemblance avec un policier un peu impulsif, un peu braque, un peu indiscipliné? De là est peut-être né le sentiment que la légende lui était adressée.»
Sans que son auteur puisse l'imaginer, ce texte aidera Sulic. En effet, il mettra en application la devise des Irascibles, «ronflante mais efficace: La ruse pour confondre les scélérats, la force pour les écraser». Le lecteur relèvera au passage la citation:
«Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux.« {L'auteur, dans ses remerciements, précise qu'elle est de René Char.}

Blog de Francis Richard

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Au Jaunpass, on croise des loups

La nuit montre le chemin, d’Olivier Beetschen, mêle avec brio sauvagerie humaine et sagesse animale

Vigoureux, sanguin et fort réussi, ce nouveau roman de l’écrivain genevois Olivier Beetschen! D’un coté, un puis deux cadavres retrouvés au Jaunpass à moitié dévorés. Loups? Tueurs sans pitié? De l’autre, l’inspecteur fribourgeois René Sulic, jeune géant massif et hypersensible, confronté tout à la fois à l’un des pires fléaux de notre temps, le trafic d’êtres humains et la découverte de l’identité de son père biologique.
La nuit montre le chemin constitue le troisième tome d’une trilogie entamée en 2016 avec La Dame rousse et poursuivie avec L’Oracle des loups en 2019. On y retrouve le goût de l’écrivain pour les légendes et mythologies scandinaves, pour les loups, êtres sauvages qui «trottinent à la lisière des mondes», et pour les figures féminines qui entretiennent de mystérieux liens avec eux… Polar romand attachant où l’on retrouve les lieux familiers à ce natif de Laurane ayant étudié à Fribourg. La nuit montre le chemin distille par ailleurs une douce poésie fantastique.

ISABELLE FALCONNIER, 
Le Matin Dimanche

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Des touristes découvrent au Jaunpass un cadavre à moitié dévoré. Le pays est sous le choc. Très vite, le doute s’installe: attaque de loups ou crime déguisé? L’inspecteur René Sulíc, de la Sûreté de Fribourg, semble tout désigné pour diriger l’enquête. Sa bien-aimée a la réputation de connaître les loups de la région mieux que personne.
Le policier va être emporté dans une cascade d’évènements qui le conduira des montagnes de la Gruyère aux banlieues délabrées de France, en passant par les grandes fortunes de la Riviera lémanique. Un détour l’expédiera jusqu’au Commissariat Central de Sarajevo. En Bosnie, certains fantômes refusent de disparaître.
Son périple lui fera découvrir les terribles filières dont sont victimes de jeunes filles éblouies par les paillettes de l’Occident. L’inspecteur devra affronter les pires mafias, celles qui se cachent dans les tréfonds du darknet. Comment vaincre ces truands ? Une légende, surgie du fonds des âges, donnera sa réponse: en devenant aussi féroce qu’eux.
Sulic apprendra à ses dépens que suivre ce conseil n’est pas sans risque.

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