CARLOS HENRIQUEZ

LA MAISON DES JOUETS

Roman
2024. 384 pages. Prix: CHF 32.00
ISBN 978-2-88927-536-3


Biographie

Vous pouvez nous commander directement cet ouvrage par courriel.

Manifestations, rencontres et signatures

Index des auteurs


«Je m'appelle Hugo Balast. Je suis fouille-merde professionnel. Un fouille-merde professionnel en vacances. Tout seul. J'ai atterri dans un village perdu pour y passer quelques semaines de congé. Tu parles d'un bled. Sans GPS, je me serais sûrement perdu. Et même avec, ce n'était pas gagné».
Il est tout seul, parce qu'avec sa femme Agathe, il y a «de l'eau dans le gaz.» C'est pourtant bien elle qui a réservé La Maison des jouets, comme l'ont baptisée leurs enfants Emma et Raphaël «en regardant les photos sur l’ordinateur».
Il s'apprête donc à passer les trois premières semaines d'août 2018 tout seul dans cette maison, qui est plus qu'assez grande pour un couple et deux enfants et située dans un bled, Chartan-sur-Trille, un microcosme où tout se sait.
Chassez le naturel, il revient au galop. Hugo ne peut pas rester tranquille à se regarder le nombril et à cuire au soleil pendant cet été caniculaire, si bien que la «Maison des jouets» s'avère être en fait la Maison des secrets, enfouis.
Comme «tout se sait», bien que la curiosité soit un vilain défaut, largement partagé, Hugo ne peut faire un pas ou un brin de conversation sans que la rumeur sur ce qu'il a fait ou dit ne se propage, avec toutes les déformations d’usage.
Aussi Hugo est-il très occupé pendant ce séjour, qui, finalement, n'est pas de tout repos. Son créateur, Carlos Henriquez, prête à Hugo son humour, qui n'est jamais aussi réjouissant que dans les dialogues qui émaillent le récit.
Tout le petit monde chartais ne se réjouit pas de ce que découvre Hugo en explorant la Maison des jouets et en fouinant ici et là, comme il ne se réjouit pas de ce qu'il apprend pour ce qui les concerne, lui et sa propre famille.
Hugo, professionnellement, fouille la vie de ses semblables, alors que la sienne est insignifiante. Il finira bien grâce à ce «break» par lui donner un sens. Comment? C'est justement ce que raconte ce livre que le lecteur quitte à regret.
Hugo apprendra ainsi que, si toute vérité est bonne à connaître, elle ne peut toutefois pas être dite à n'importe qui. De plus, pour qu'elle ne soit pas blessante inutilement, encore faut-il que, pour ce faire, des formes soient mises.

Blog de FRANCIS RICHARD

Haut de la page

Henriquez joue à la maison

L’humoriste et dramaturge neuchâtelois Carlos Henriquez signe un premier roman qui mélange allégrement les genres et se révèle rigolo et palpitant à la fois

Bien connu des Romands en général et des Neuchâtelois en particulier, Carlos Henriquez s’est d’abord illustré au sein du trio humoristique Les Peutch. Il mène depuis une fructueuse carrière de dramaturge, de chroniqueur radio et d’acteur. Mais là où on ne l’attendait pas, c’est dans le domaine du roman. Il signe avec La Maison des jouets un premier ouvrage qui mélange les genres entre l’humour, le polar, le drame intime et le vaudeville.
Le narrateur s’appelle Hugo Balast et se présente en tant que «fouille-merde» professionnel. Comprendre par là qu’il fournit dans la plus grande discrétion des scoops crapoteux à la presse people.

Adolescentes futées, collabos et Juifs spoliés

Ce Parisien se rend pour les vacances dans une maison louée dans le petit village de Chartan-sur-Trille. Ce qui devait être un séjour idyllique en famille se transforme en rumination solitaire. À la suite de tensions dans son couple, il a laissé femme et enfants derrière lui. Pour s’occuper entre deux cuites au whisky agrémentées de réflexions amères sur son mariage, il fouine dans la grande maison vide. Il y découvre un grenier rempli de documents sur le passé du village durant la guerre, amassés là quinze ans auparavant par un trio d’adolescentes futées. Le flair d’enquêteur de Hugo se réveille et il se plonge dans l’histoire de Chartan, avec son lot de résistants, de collabos et de Juifs spoliés. Les questions qu’il pose à l’épicerie du village éveillent l’hostilité de certains habitants, mais les menaces ont plutôt tendance à titiller sa curiosité. En parallèle, la vie privée de Hugo connaît des hauts et des bas.

Brouillage des pistes et mélange de genres

Carlos Henriquez peut se targuer de constamment tromper les attentes avec La Maison des jouets. Le livre commence comme un récit de tempête conjugale où le narrateur revisite son passé avec humour et mauvaise foi. Puis ça bifurque vers une histoire style Club des cinq avec des ados aventureuses, et alors que l’on ne s’y attend pas du tout, la violence fait son irruption et l’on tombe dans l’ambiance paranoïaque d’un bled inconnu où on ne parvient pas à distinguer les amis des ennemis, puis Balast se la joue Hercule Poirot, etc. Les ruptures de ton surprennent et ne laissent pas le temps de s’ennuyer, mais elles déstabilisent aussi et se font au détriment de l’humour, omniprésent au début mais qui a tendance à s’éclipser par la suite à mesure que l’intrigue historique progresse. On a parfois l’impression que l’écrivain n’a pas toujours su choisir entre les multiples pistes possibles pour son histoire et qu’il a voulu les explorer toutes à la fois. Pas de quoi toutefois gâcher la lecture de ce livre qui s’avère palpitant et plein d’esprit.

STEPHANE BABEY, 
Vigousse

Haut de la page

Coup de cœur

Ce joli nom {La Maison des jouets) est celui que les deux gamins de Hugo ont donné à la charmante demeure campagnarde que la petite famille a louée en ligne pour les grandes vacances. Sauf qu’au moment de partir, l’agaçante Agathe vire Hugo en faveur d’un amant, et tant pis pour les vacances, les enfants et les jouets. Plus déboussolé que chagriné, le narrateur décide finalement d’y aller tout seul – mais seul, dans ce village coquet, il ne va pas le rester longtemps! Outre son pittoresque voisinage, d’une curiosité sournoise, il fera dans le grenier la connaissance de jeunes filles du passé, dont les confidences échangée à l’encre pâle révèlent qu’un secret empoisonne depuis belle lurette la vie de ce lieu faussement idyllique. Devenu enquêteur par désœuvrement, Hugo ne se doute pas du guêpier dans lequel il se fourre… Les lecteurs, qui connaissent mieux Carlos Henriquez qu’ils le pensent (la troupe de Peutch, c’est lui), découvriront avec délice son premier roman, dont la trame bénéficie de ses talents d’humoriste autant que d’homme de théâtre. L’autodérision s’y taille une jolie part, le romanesque des personnages et des péripéties aussi, tandis que les dialogues, dynamiques et malicieux, fusent avec naturel. Entrez donc, on passe de très bonnes vacances dans cette Maison des jouets!

JOELLE BRACK,
Libraire, payot.ch

Haut de la page

Carlos Henriquez
Un premier roman

Le Chaux-de-Fonnier est connu comme humoriste et ex-membre des Peutsch. Avec La Maison des jouets, il s’aventure à écrire long à coups de phrases courtes en mêlant les genres: l’humour, le polar ou le théâtre, avec une écriture parfois dialoguée. Et il y a le «je», celui d’Hugo Ballast, fouille-merde professionnel en vacances. Sans sa famille car il vient de se séparer. Grognon, il atterrit dans une maison d’un village perdu de France, emplie de jouets. La découverte d’une clef, puis d’une porte menant à une cave obscure va exciter l’âme de détective d’Hugo et lui faire remonter le fil de l’histoire de ce lieu où cohabitent résistants et collabos. Malgré quelques petites longueurs, la drôlerie et le style enlevé de Carlos Henriquez nous ont fait avaler les 400 pages presque d’une traite.

SOPHIE WINTELER, 
arcinfo

Haut de la page

Carlos Henriquez
La Maison des jouets

Ce joli nom est celui que les deux gamins de Hugo ont donné à la charmante demeure campagnarde que la petite famille a louée en ligne pour les grandes vacances. Sauf qu’au moment de partir, l’agaçante Agathe vire Hugo en faveur d’un amant, et tant pis pour les vacances, les enfants et les jouets. Plus déboussolé que chagriné, le narrateur décide finalement d’y aller tout seul – mais seul, dans ce village coquet, il ne va pas le rester longtemps! Outre son pittoresque voisinage, d’une curiosité sournoise, il fera dans le grenier la connaissance de jeunes filles du passé, dont les confidences échangées à l’encre pâle révèlent qu’un secret empoisonne depuis belle lurette la vie de ce lieu faussement idyllique. Devenu enquêteur par désœuvrement, Hugo ne se doute pas du guêpier dans lequel il se fourre! Les lecteurs, qui connaissent mieux Carlos Henriquez qu’ils ne le pensent (la troupe de Peutch, c’est lui), découvriront avec délice son premier roman, dont la trame bénéficie de ses talents d’humoriste autant que d’homme de théâtre. L’autodérision s’y taille une jolie part, le romanesque des personnages et des péripéties aussi, tandis que les dialogues, dynamiques et malicieux, fusent avec naturel. Entrez donc, on passe de très bonne vacances avec La Maison des jouets.

Générations Plus

Haut de la page

Alors que son couple bat de l’aile, Hugo Balast se rend seul dans la maison de vacances. Il s’y ennuie fouine dans les affaires des propriétaires. Il découvre des recherches abandonnées sur le passé du village qu’il décide de poursuivre. Sans s’en douter, il fait renaître des rancunes et s’expose à un réel danger.
Oscillant entre roman policier, roman historique et saga familiale, Carlos Henriquez offre un livre rempli d’humour, tant sa carrière d’humoriste le pousse toujours à divertir son auditoire, et, à présent, son lectorat.

Haut de la page

Vous pouvez nous commander directement cet ouvrage par courriel.