Malgré
le renouveau des veillées et le foisonnement réjouissant des conteurs
et des conteuses, bien peu d’écrivains osent se risquer dans l’écriture
d’un conte, tant l’exercice peut se révéler périlleux pour l’auteur,
acculé à composer un air original sur une partition archi-connue.
À l’inverse, la réussite d’un tel défi signe l’état de grâce d’un écrivain au faîte de son art.
C’est justement l’impression que procure la lecture des Contes du tapis Béchir
de Jean-François Sonnay. Béchir le bien nommé, son nom signifiant:
porteur de bonnes nouvelles, est un tapis qui a vécu bien des aventures
avant de servir de nid douillet à une petite souris très coquette.
PASCAL HELLE, 24 Heures
On le voyait venir, Jean-François Sonnay. Déjà avec Un prince perdu, son dernier roman, on sentait son envie de raconter une histoire, une aventure. Il s’affirme encore dans cette direction avec Les Contes du tapis Béchir.
Et on se prend à rêver. C’est joli, gentil, exotique, poétique. Si bien
qu’on dirait un livre pour enfants. On imagine sans peine un parent
s’asseoir sur le lit de son enfant et raconter la suite…
MAGALIE GOUMAZ, La Liberté
…Jean-François
Sonnay continue à élargir son champ d’écriture, s’adaptant avec
justesse au genre choisi. Et de réussir à faire avec son héros tissé de
laines colorées un conteur, moralisateur juste comme il se doit, mais
surtout un poète.
F.L., La Gruyère
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