Congo-Océan
se déroule dans un port imaginaire d’Afrique. D’emblée la précision de
la phrase, l’agencement rigoureux des mots saisissent. Pas de
fioritures dans cette écriture: juste quelques effets qui font mouche.
Et voilà le plus singulier dans l’affaire: avec un tel style, Élisabeth
Horem file un tissu narratif tout de complexité et de subtilité. …Très maîtrisé dans sa forme, surprenant par sa construction, Congo-Océan
confirme la naissance d’un véritable écrivain, observateur, sensible et
capable de prélever des parcelles d’une réalité pour composer, avec
art, une mosaïque mouvante qui ressemble à cette réalité. Mais
l’essentiel demeure dérobé, parce que notre vision des choses et des
êtres reste toujours partielle. L’énigme règne dans ce livre comme dans
l’existence. Et au sortir de Congo-Océan, rempli d’images, d’émotions, d’intuitions fugaces que l’écriture a fait naître en nous, on commence à réfléchir, à rêver.
RENÉ ZAHND, 24 Heures
Elle a surgi il y a deux ans avec Le Ring,
aussitôt distingué par trois prix exigeants (Prix Georges-Nicole 1994;
Prix 1994 de la Commission de littérature française du Canton de Berne;
Prix Michel Dentan 1995). Bonne nouvelle: Congo-Océan est encore meilleur… …La
variété des situations, l’amplitude des sentiments, la multiplicité des
atmosphères sont magnifiquement maîtrisées par la jeune romancière, qui
manie de surcroît sans affectation une très belle langue…
JACQUES POGET, L’Illustré
|