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Ce
sont trois très vieilles dames restées très alertes de cœur et
d’esprit. Il y a Clara la gardienne du foyer qui multiplie les
activités positives en sorte de compenser un douloureux veuvage,
Marieke la Hollandaise bohème aux curiosités inépuisables, et Lena la
voyageuse qui a donné beaucoup de sa vie aux autres. Toutes trois, nées
avant la Grande Guerre, à l’époque du poêle à bois et du bas de laine,
ont traversé le XXe siècle en s’adaptant vaille que vaille à ses
mutations considérables, jusqu’à pratiquer le SMS et le vote
démocratique par internet. Aucune des trois ne s’est aigrie ni
ratatinée malgré les tribulations et l’esseulement, toujours elles sont
restées du côté de la vie, transmettant aux plus jeunes ce
qu’elles-mêmes ont reçu et s’en trouvant revivifiées à leur tour.
Ainsi, réunies par une dernière folie, se lancent-elles dans une
équipée cocasse et touchante à la fois, des bords du Nil à la Vallée
des Rois, où l’ombre des fins dernières les effleure dans la splendeur
intemporelle de l’Égypte ancienne, avant que la vie rebondisse.
De fait, c’est essentiellement «avec la vie» que ce roman tissé
d’humour et de tendresse a été écrit, jusqu’à se fondre en temps réel
dans la mélancolie des dernières heures, prélude à quelle
reconnaissante remémoration.
JEAN-LOUIS KUFFER
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Trois jeunes filles et quelques vieilles pierres
Jean-Louis Kuffer emmène trois vieilles dames au pays des pharaons pour un dernier voyage.
Ce sont trois octogénaires sur les bords du Léman. Clara – dont le Paul-Louis lui a été repris
il y a seize ans – habite toujours la Petite Maison qui date du temps
de son bonheur. Sa sœur Lena a, elle, consacré sa vie aux plus démunis
depuis qu’elle avait recueilli le petit Benjy avant-guerre. Enfin,
Marieke, celle qu’on a retrouvée soixante ans après leur première
rencontre, rêve et parle encore à son Capitaine disparu. Elles, ce sont
les trois héroïnes du dernier roman de Kuffer, trois vieilles dames à
l’esprit allègre et à l’accent vaudois, qui ne rechignent pas au SMS et
à l’ordinateur.
L’idée d’un voyage en Égypte leur est venue après cette virée en gros bateau
vers le rivage français qui les interpellait de l’autre côté du lac. Et
voilà nos trois chenues en route pour le pays des pharaons, histoire de
satisfaire un dernier rêve, d’en remontrer à leurs enfants qui trop
souvent les oublient, oh, pas par méchanceté, juste par distraction.
Clara, Lena et Marieke, elles, n’oublient pas, quoique Alzheimer guette
un peu et qu’il a fallu coller dans le chapeau de la troisième le
passeport et les notices importantes.
Désespérément ouvertes
Si
leur vie n’a pas toujours été rose, elles n’en gardent que peu de
rancune et se montrent désespérément ouvertes à une société qui ne leur
ressemble plus guère. Un enfant gay, qu’importe! Et d’ailleurs, Jim et
Joe, ces braves Américains qui vont soigner Clara après son accident au
Caire, le sont tout autant. Jim qui leur dira, avec son accent US:
«Grâce à vous, nous sachons maintenant que le jeunesse n’entend pas le nombre des années…»
Peut-être est-ce cela, vieillir, pour Kuffer. Renoncer aux
complications que l’on se crée soi-même, laisser son esprit se rappeler
les belles choses en dépit des pertes de mémoire, et acquérir enfin
cette naïveté sublime qu’ont les bienheureux et les enfants. La
tendresse dont fait preuve le romancier, qui se met lui-même en scène
comme descendant de Marieke, en est une preuve supplémentaire.
DAVID MOGINIER, 24 Heures
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Les trois fées
Depuis quelques années, Jean-Louis Kuffer, journaliste, écrivain et créateur du Passe-Muraille, alterne avec bonheur romans, nouvelles et publications de ses «très riches heures de lecture» sur son blog littéraire Carnets de JLK. Après Les Passions partagées,
impressionnante balade à travers la littérature contemporaine, il nous
donne aujourd’hui un roman insolite, aux résonances secrètes et, sans
doute, autobiographiques: Les Bonnes Dames. Tout commence,
dans le livre de Kuffer, par un départ, une rupture que l’on pressent
peu à peu sans retour: deux dames d’un âge incertain, mais avancé,
prennent le bateau pour traverser le lac, attirées qu’elles sont,
irrésistiblement, par l’autre côté. L’autre rive: cet autre monde qui
les attend, dans un avenir plus ou moins rapproché. Pourquoi aller de
l’autre côté? Parce que tout, en Suisse, est mesuré, quadrillé, si
parfait… Et encore parce qu’on a besoin, à tout âge, de respirer… Et
enfin pour comprendre, en prenant quelque distance, les malheurs (Clara
parle de tourments) qui sont arrivés au fils, au frère, au mari disparu
– à tous ceux qu’elles aimaient.
Voilà nos bonnes dames parties pour un premier voyage. En France
voisine, comme on dit. Prélude à un autre voyage aussi intense
qu’inquiétant. Nos héroïnes décident de se rendre en Égypte, réalisant
ainsi le projet d’un voyage très ancien qu’elles avaient envisagé de
faire en famille. Chacune se documente, prépare à sa façon ce périple
qu’elles pressentent, toutes, comme décisif. Il y a les deux sœurs,
Clara et Lena, et l’amie de toujours, Marieke. Au fil du parcours
obligé (Karnak, puis la Vallée des Rois et le palais de la reine
Hatchepsout, théâtre d’un attentat sanglant), les trois femmes
explorent et, en même temps, approfondissent le lien subtil qui les
unit. Familial, amical, mais aussi «tourmenté» puisque leurs destins
sont liés par des drames. On pense ici aux Trois Sœurs de Tchekhov, éprises de liberté et si vivantes. Mais aussi aux Trois Femmes
de Robert Altman qui se réinventent une vie sur les décombres du passé.
La troisième partie du roman est plus sombre, puisque Marieke agonise
longuement sur un lit d’hôpital, veillée par ses amis et le romancier
qui tient la chronique de cette mort annoncée. Clara disparaît à son
tour en laissant ses Carnets secrets. Sombre. Mais lumineuse
aussi: grâce au souvenir, aux mots tissés au fil des jours, la
mélancolie des dernières heures s’ouvre sur la joie de nouvelles
retrouvailles, dans la reconnaissance et la vie triomphante. Un livre
rare et émouvant: «La preuve par trois, écrit Kuffer, qu’il faut une vie entière pour devenir jeune.»
JEAN-MICHEL OLIVIER, Scènes-Magazine
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Jeunesse sans âge
C’est un regard plein de tendresse et de pudeur que pose Jean-Louis Kuffer sur ces Bonnes dames,
ces trois femmes âgées qui n’ont rien perdu de leur appétit de vie. Il
y a là Clara, et Marieke, hollandaise d’origine, à la vie de bohème.
Avec Lena, sœur de Clara, exilée au Canada, elles se lancent dans une
dernière aventure: profiter d’une offre spéciale troisième âge pour
effectuer un voyage en Égypte.
Malgré l’âge et l’approche de l’inexorable, Les Bonnes Dames
touchent par l’espièglerie des personnages, par l’humour tout de
douceur qui court à travers le roman. Et même si le récit se fait
intime – le romancier se situant comme fils d’une des trois dames – le
propos est universel, hommage à la vie, à la jeunesse sans âge, à ces
gens qui ont traversé le siècle et qui ont tant à nous apprendre.
ÉRIC BULLIARD, La Gruyère
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Les trois vieilles dames qui aimaient bien la vie
Avec justesse de ton, regard amusé et immense tendresse, Jean-Louis
Kuffer raconte l’histoire de trois dames nées avant la Grande Guerre,
qui ont traversé le siècle et réussi à s’adapter en conservant une
fraîcheur d’esprit. Malgré les aléas de l’existence, elles ne sont pas
aigries, aiment la vie et font preuve d’un bon sens réconfortant. Elles
trottinent vaillamment et continuent à s’intéresser à mille choses. Et
parce que la vie est là, qu’il faut essayer de la savourer encore,
elles iront en Égypte, malgré leurs bobos, voir le soleil se coucher
sur le Nil. C’est drôle, touchant et très attachant.
FGE, La Côte
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Jeunesse sans âge
C’est un regard plein de tendresse et de pudeur que pose Jean-Louis Kuffer sur ces Bonnes dames,
ces trois femmes âgées qui n’ont rien perdu de leur appétit de vie. Il
y a là Clara, et Marieke, hollandaise d’origine, à la vie de bohème.
Avec Lena, sœur de Clara, exilée au Canada, elles se lancent dans une
dernière aventure: profiter d’une offre spéciale troisième âge pour
effectuer un voyage en Égypte.
Malgré l’âge et l’approche de l’inexorable, Les Bonnes Dames
touchent par l’espièglerie des personnages, par l’humour tout de
douceur qui court à travers le roman. Et même si le récit se fait
intime – le romancier se situant comme fils d’une des trois dames –, le
propos est universel, hommage à la vie, à la jeunesse sans âge, à ces
gens qui ont traversé le siècle et qui ont tant à nous apprendre.
ÉRIC BULIARD, La Gruyère
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Les trois vieilles dames qui aimaient bien la vie
Avec
justesse de ton, regard amusé et immense tendresse, Jean-Louis Kuffer
raconte l’histoire de trois dames nées avant la Grande Guerre, qui ont
traversé le siècle et réussi à s’adapter en conservant une fraîcheur
d’esprit. Malgré les aléas de l’existence, elles ne sont pas aigries,
aiment la vie et font preuve d’un bon sens réconfortant. Elles
trottinent vaillamment et continuent à s’intéresser à mille choses. Et
parce que la vie est là, qu’il faut essayer de la savourer encore,
elles iront en Égypte, malgré leurs bobos, voir le soleil se coucher
sur le Nil. C’est drôle, touchant et très attachant.
FGE, La Côte
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Les Bonnes Dames
Jean-Louis Kuffer, critique littéraire pour le quotidien 24 Heures, est l’auteur de treize livres dont certains ont obtenu de prestigieux prix suisses ou français.
Son dernier roman, Les Bonnes Dames,
édité chez Bernard Campiche, nous propose les tribulations espiègles de
trois petites dames qui portent admirablement leur huitantes ans.
Clara, Marieke et Lena ont traversé le XXe siècle avec force et
courage, allant même jusqu’à utiliser les technologies modernes que
sont le téléphone portable et internet. Elles profitent sereinement de
leur fin de vie, passent du temps ensemble et envisagent l’organisation
d’un périple sur les bords du Nil, en Égypte. Chez Kuffer, les
personnages sont des gens «ordinaires», bien de chez nous. Les trois
adorables grands-mères de ce livre sont drôles, sensibles, touchantes.
Elles vous rappelleront peut-être quelqu’un que vous connaissez.
L’auteur n’a pas son pareil pour écrire avec talent et tendressse la
vie des gens, la vraie! Laissez-vous porter par cette belle histoire.
L’Express
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Les Bonnes Dames
Elles
sont nées avant la Grande Guerre toutes les trois: Lena qui s’est
tellement dévouée aux enfants perdus qu’elle n’a pas trouvé le temps de
se marier, sa sœur Clara qui se sent bien seule depuis qu’elle est
veuve et Marieke, l’amie venue de Hollande, qui garde au fond du cœur
l’image de cette eau où sa mère s’est jetée, l’abandonnant quand elle
était enfant. «Une même confiance en la vie reliait cependant les
bonnes dames et cette même capacité terre à terre de considérer les
objets pour ce qu’ils sont, la chose et son mystère.»
Bravement, elles essaient de s’adapter à ce monde qui a tellement
changé, poussées par leurs enfants, les fils malandrins et le fils
écrivain, la fille et ses jumelles. Et par une dernière et étonnante
fantaisie, elles décident toutes les trois d’aller visiter l’Égypte et
la Vallée des Rois. Ce long voyage, avec toutes ses péripéties, leur
est une dernière occasion de revivre leurs souvenirs, d’évoquer ceux
qui ont compté pour elles et de partager la mélancolie de leurs
existences qui vont bientôt se terminer.
Une belle histoire, pleine de tendresse et d’humour, qui vous donne
l’impression qu’on a tous une maman qui vous attend quelque part.
JULIETTE DAVID, Suisse Magazine
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