JEAN-LOUIS KUFFER

LES BONNES DAMES

roman
2006. 160 pages. Prix CHF 28.–
ISBN 2-88241-185-5, EAN 9782882411853

Le prix de littérature a été remis à Jean-Louis Kuffer en septembre 2006
par la Fondation pour la culture de l’État de Vaud.



Biographie

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Ce sont trois très vieilles dames restées très alertes de cœur et d’esprit. Il y a Clara la gardienne du foyer qui multiplie les activités positives en sorte de compenser un douloureux veuvage, Marieke la Hollandaise bohème aux curiosités inépuisables, et Lena la voyageuse qui a donné beaucoup de sa vie aux autres. Toutes trois, nées avant la Grande Guerre, à l’époque du poêle à bois et du bas de laine, ont traversé le XXe siècle en s’adaptant vaille que vaille à ses mutations considérables, jusqu’à pratiquer le SMS et le vote démocratique par internet.
Aucune des trois ne s’est aigrie ni ratatinée malgré les tribulations et l’esseulement, toujours elles sont restées du côté de la vie, transmettant aux plus jeunes ce qu’elles-mêmes ont reçu et s’en trouvant revivifiées à leur tour.
Ainsi, réunies par une dernière folie, se lancent-elles dans une équipée cocasse et touchante à la fois, des bords du Nil à la Vallée des Rois, où l’ombre des fins dernières les effleure dans la splendeur intemporelle de l’Égypte ancienne, avant que la vie rebondisse.
De fait, c’est essentiellement «avec la vie» que ce roman tissé d’humour et de tendresse a été écrit, jusqu’à se fondre en temps réel dans la mélancolie des dernières heures, prélude à quelle reconnaissante remémoration.

JEAN-LOUIS KUFFER

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Trois jeunes filles et quelques vieilles pierres

Jean-Louis Kuffer emmène trois vieilles dames au pays des pharaons pour un dernier voyage.

Ce sont trois octogénaires sur les bords du Léman. Clara – dont le Paul-Louis lui a été repris il y a seize ans – habite toujours la Petite Maison qui date du temps de son bonheur. Sa sœur Lena a, elle, consacré sa vie aux plus démunis depuis qu’elle avait recueilli le petit Benjy avant-guerre. Enfin, Marieke, celle qu’on a retrouvée soixante ans après leur première rencontre, rêve et parle encore à son Capitaine disparu. Elles, ce sont les trois héroïnes du dernier roman de Kuffer, trois vieilles dames à l’esprit allègre et à l’accent vaudois, qui ne rechignent pas au SMS et à l’ordinateur.
L’idée d’un voyage en Égypte leur est venue après cette virée en gros bateau vers le rivage français qui les interpellait de l’autre côté du lac. Et voilà nos trois chenues en route pour le pays des pharaons, histoire de satisfaire un dernier rêve, d’en remontrer à leurs enfants qui trop souvent les oublient, oh, pas par méchanceté, juste par distraction. Clara, Lena et Marieke, elles, n’oublient pas, quoique Alzheimer guette un peu et qu’il a fallu coller dans le chapeau de la troisième le passeport et les notices importantes.

Désespérément ouvertes

Si leur vie n’a pas toujours été rose, elles n’en gardent que peu de rancune et se montrent désespérément ouvertes à une société qui ne leur ressemble plus guère. Un enfant gay, qu’importe! Et d’ailleurs, Jim et Joe, ces braves Américains qui vont soigner Clara après son accident au Caire, le sont tout autant. Jim qui leur dira, avec son accent US: «Grâce à vous, nous sachons maintenant que le jeunesse n’entend pas le nombre des années…»
Peut-être est-ce cela, vieillir, pour Kuffer. Renoncer aux complications que l’on se crée soi-même, laisser son esprit se rappeler les belles choses en dépit des pertes de mémoire, et acquérir enfin cette naïveté sublime qu’ont les bienheureux et les enfants. La tendresse dont fait preuve le romancier, qui se met lui-même en scène comme descendant de Marieke, en est une preuve supplémentaire.

DAVID MOGINIER, 24 Heures

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Les trois fées

Depuis quelques années, Jean-Louis Kuffer, journaliste, écrivain et créateur du Passe-Muraille, alterne avec bonheur romans, nouvelles et publications de ses «très riches heures de lecture» sur son blog littéraire Carnets de JLK. Après Les Passions partagées, impressionnante balade à travers la littérature contemporaine, il nous donne aujourd’hui un roman insolite, aux résonances secrètes et, sans doute, autobiographiques: Les Bonnes Dames.
Tout commence, dans le livre de Kuffer, par un départ, une rupture que l’on pressent peu à peu sans retour: deux dames d’un âge incertain, mais avancé, prennent le bateau pour traverser le lac, attirées qu’elles sont, irrésistiblement, par l’autre côté. L’autre rive: cet autre monde qui les attend, dans un avenir plus ou moins rapproché. Pourquoi aller de l’autre côté? Parce que tout, en Suisse, est mesuré, quadrillé, si parfait… Et encore parce qu’on a besoin, à tout âge, de respirer… Et enfin pour comprendre, en prenant quelque distance, les malheurs (Clara parle de tourments) qui sont arrivés au fils, au frère, au mari disparu – à tous ceux qu’elles aimaient.
Voilà nos bonnes dames parties pour un premier voyage. En France voisine, comme on dit. Prélude à un autre voyage aussi intense qu’inquiétant. Nos héroïnes décident de se rendre en Égypte, réalisant ainsi le projet d’un voyage très ancien qu’elles avaient envisagé de faire en famille. Chacune se documente, prépare à sa façon ce périple qu’elles pressentent, toutes, comme décisif. Il y a les deux sœurs, Clara et Lena, et l’amie de toujours, Marieke. Au fil du parcours obligé (Karnak, puis la Vallée des Rois et le palais de la reine Hatchepsout, théâtre d’un attentat sanglant), les trois femmes explorent et, en même temps, approfondissent le lien subtil qui les unit. Familial, amical, mais aussi «tourmenté» puisque leurs destins sont liés par des drames. On pense ici aux Trois Sœurs de Tchekhov, éprises de liberté et si vivantes. Mais aussi aux Trois Femmes de Robert Altman qui se réinventent une vie sur les décombres du passé. La troisième partie du roman est plus sombre, puisque Marieke agonise longuement sur un lit d’hôpital, veillée par ses amis et le romancier qui tient la chronique de cette mort annoncée. Clara disparaît à son tour en laissant ses Carnets secrets. Sombre. Mais lumineuse aussi: grâce au souvenir, aux mots tissés au fil des jours, la mélancolie des dernières heures s’ouvre sur la joie de nouvelles retrouvailles, dans la reconnaissance et la vie triomphante. Un livre rare et émouvant: «La preuve par trois, écrit Kuffer, qu’il faut une vie entière pour devenir jeune.»

JEAN-MICHEL OLIVIER, Scènes-Magazine

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Jeunesse sans âge

C’est un regard plein de tendresse et de pudeur que pose Jean-Louis Kuffer sur ces Bonnes dames, ces trois femmes âgées qui n’ont rien perdu de leur appétit de vie. Il y a là Clara, et Marieke, hollandaise d’origine, à la vie de bohème. Avec Lena, sœur de Clara, exilée au Canada, elles se lancent dans une dernière aventure: profiter d’une offre spéciale troisième âge pour effectuer un voyage en Égypte.
Malgré l’âge et l’approche de l’inexorable, Les Bonnes Dames touchent par l’espièglerie des personnages, par l’humour tout de douceur qui court à travers le roman. Et même si le récit se fait intime – le romancier se situant comme fils d’une des trois dames – le propos est universel, hommage à la vie, à la jeunesse sans âge, à ces gens qui ont traversé le siècle et qui ont tant à nous apprendre.

ÉRIC BULLIARD, La Gruyère

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Les trois vieilles dames qui aimaient bien la vie

Avec justesse de ton, regard amusé et immense tendresse, Jean-Louis Kuffer raconte l’histoire de trois dames nées avant la Grande Guerre, qui ont traversé le siècle et réussi à s’adapter en conservant une fraîcheur d’esprit. Malgré les aléas de l’existence, elles ne sont pas aigries, aiment la vie et font preuve d’un bon sens réconfortant. Elles trottinent vaillamment et continuent à s’intéresser à mille choses. Et parce que la vie est là, qu’il faut essayer de la savourer encore, elles iront en Égypte, malgré leurs bobos, voir le soleil se coucher sur le Nil. C’est drôle, touchant et très attachant.

FGE, La Côte

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Jeunesse sans âge

C’est un regard plein de tendresse et de pudeur que pose Jean-Louis Kuffer sur ces Bonnes dames, ces trois femmes âgées qui n’ont rien perdu de leur appétit de vie. Il y a là Clara, et Marieke, hollandaise d’origine, à la vie de bohème. Avec Lena, sœur de Clara, exilée au Canada, elles se lancent dans une dernière aventure: profiter d’une offre spéciale troisième âge pour effectuer un voyage en Égypte.
Malgré l’âge et l’approche de l’inexorable, Les Bonnes Dames touchent par l’espièglerie des personnages, par l’humour tout de douceur qui court à travers le roman. Et même si le récit se fait intime – le romancier se situant comme fils d’une des trois dames –, le propos est universel, hommage à la vie, à la jeunesse sans âge, à ces gens qui ont traversé le siècle et qui ont tant à nous apprendre.

ÉRIC BULIARD, La Gruyère

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Les trois vieilles dames qui aimaient bien la vie

Avec justesse de ton, regard amusé et immense tendresse, Jean-Louis Kuffer raconte l’histoire de trois dames nées avant la Grande Guerre, qui ont traversé le siècle et réussi à s’adapter en conservant une fraîcheur d’esprit. Malgré les aléas de l’existence, elles ne sont pas aigries, aiment la vie et font preuve d’un bon sens réconfortant. Elles trottinent vaillamment et continuent à s’intéresser à mille choses. Et parce que la vie est là, qu’il faut essayer de la savourer encore, elles iront en Égypte, malgré leurs bobos, voir le soleil se coucher sur le Nil. C’est drôle, touchant et très attachant.

FGE, La Côte

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Les Bonnes Dames

Jean-Louis Kuffer, critique littéraire pour le quotidien 24 Heures, est l’auteur de treize livres dont certains ont obtenu de prestigieux prix suisses ou français.
Son dernier roman, Les Bonnes Dames, édité chez Bernard Campiche, nous propose les tribulations espiègles de trois petites dames qui portent admirablement leur huitantes ans. Clara, Marieke et Lena ont traversé le XXe siècle avec force et courage, allant même jusqu’à utiliser les technologies modernes que sont le téléphone portable et internet. Elles profitent sereinement de leur fin de vie, passent du temps ensemble et envisagent l’organisation d’un périple sur les bords du Nil, en Égypte.
Chez Kuffer, les personnages sont des gens «ordinaires», bien de chez nous. Les trois adorables grands-mères de ce livre sont drôles, sensibles, touchantes. Elles vous rappelleront peut-être quelqu’un que vous connaissez. L’auteur n’a pas son pareil pour écrire avec talent et tendressse la vie des gens, la vraie! Laissez-vous porter par cette belle histoire.

L’Express

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Les Bonnes Dames

Elles sont nées avant la Grande Guerre toutes les trois: Lena qui s’est tellement dévouée aux enfants perdus qu’elle n’a pas trouvé le temps de se marier, sa sœur Clara qui se sent bien seule depuis qu’elle est veuve et Marieke, l’amie venue de Hollande, qui garde au fond du cœur l’image de cette eau où sa mère s’est jetée, l’abandonnant quand elle était enfant.
«Une même confiance en la vie reliait cependant les bonnes dames et cette même capacité terre à terre de considérer les objets pour ce qu’ils sont, la chose et son mystère.»
Bravement, elles essaient de s’adapter à ce monde qui a tellement changé, poussées par leurs enfants, les fils malandrins et le fils écrivain, la fille et ses jumelles. Et par une dernière et étonnante fantaisie, elles décident toutes les trois d’aller visiter l’Égypte et la Vallée des Rois. Ce long voyage, avec toutes ses péripéties, leur est une dernière occasion de revivre leurs souvenirs, d’évoquer ceux qui ont compté pour elles et de partager la mélancolie de leurs existences qui vont bientôt se terminer.
Une belle histoire, pleine de tendresse et d’humour, qui vous donne l’impression qu’on a tous une maman qui vous attend quelque part.

JULIETTE DAVID, Suisse Magazine


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