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Ses «généalogies» touchent à des choses essentielles (...). Des fragments de vie en noir et blanc, d’une écriture dépouillée.
ISABELLE RÜF, L’Hebdo
Un beau moment de lecture où la poésie jaillit du quotidien, des objets, de la présence physique du monde.
ANNE PITTELOUD, Le Courrier
Petits textes sobres et nostalgiques, échappés d’un album intime, comme des flammes persistantes, douloureuses ou rassurantes.
MIREILLE SCHNORF, Presse Riviera-Chablais
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Éric Masserey est connu de notre petite république des Lettres depuis 2002, année de parution d’Une si belle ignorance (généalogies) aux Éditions délémontaises d’Autre part. En 2006, il publie son deuxième livre, remarquable: Le Sommeil séfarade qui lui
vaudra le Prix de la Loterie romande décerné par notre association.
Aujourd’hui il reprend «Une si belle ignorance» dans une version revue
et corrigée. Ses nouveaux lecteurs découvriront ainsi ces courtes
proses faites de réminiscences, et les autres s’y replongeront avec
plaisir. Univers singulier. Il y a d’abord la poignante évocation de
Sébastien, l’enfant mort «mille fois bordé». Suit la série des
souvenirs, longtemps attachés à l’auteur avant de s’immortaliser par
l’écrit, hantés par la perte, grevés d’irrémédiable. «Je souris à notre
complicité passée. C’était une belle histoire. Elle est terminée, c’est
comme ça, on n’y peut rien.» D’une veine différente mais conduites
par la même sensibilité sont les «Petites histoires nomades ou L’Ambre
jaune». Elles décrivent des situations aux quatre coins du monde, dont
certaines aux limites de l’absurde, pétries d’une humanité que l’on a
souvent peine à concevoir sous nos latitudes et qui cependant partage
les communes passions. «Il eut peur, se débattit, cria, fuit quelque
chose qui le poursuivit et s’arrêta hors d’haleine devant la case du
propriétaire. Elle était barricadée, il frappa pourtant et perçut en
même temps combien le paysage était bouleversé dans la nuit, les arbres
triturés, les cases chahutées.» Éric Masserey brosse des portraits avec
une intensité qui force l’attention. Pour terminer ce volume de la
collection camPoche: «Terre promise terre due». Une correspondance des
plus étranges dans des conditions qui le sont tout autant. «La
nostalgie était sobre mais imprégnait les maisons, vingt-cinq années
d’exil plus tard, et l’aisance venue.» À lire.
JACQUES TORNAY, Journal des écrivains valaisans
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Les
rentrées littéraires ont ceci de plaisant qu'elles nous offrent toutes
sortes de productions d'amis dont il est agréable de parler. Vous vous
en êtes aperçu, d'ailleurs, si vous lisez régulièrement ce blog.
Aujourd'hui, Éric Masserey. Bernard Campiche, qui sait faire bien les
choses, republie en édition de poche un de ses livres paru
primitivement aux Éditions d'Autre Part, à quoi il adjoint des récits
de voyage dont certains, si je ne m'abuse, avaient été pris par la
revue Écriture.
Le premier récit, Une si belle ignorance (généalogies),
est tout ce qu'il y a de bouleversant. Adressé à un fils qui n'a pas
survécu, il fait le lien entre les morts d'une famille, unit les
générations dans cette mémoire qui reste d'eux. Dense, lacunaire,
juste, riche, le court texte vaut une autobiographie complète et pose
l'auteur au bord de l'indicible, comme sur un cap avancé, apaisé face
aux ténèbres et à la tempête. Les autres textes sont le résultat de
vingt ans d'écriture, de voyages et d'expériences. Là aussi, écriture
très maîtrisée, sensibilité à fleur de peau... Médecin (on l'entend
beaucoup ces temps-ci dans la presse à propos du virus H1N1: il est le
porte-parole du canton de Vaud sur le sujet), Éric Masserey a été
chargé de mandats pour des organisations internationales. Il était par
hasard à Beyrouth en guerre, à Mogadiscio, en Asie centrale, à
Madagascar. Il a recueilli des documents familiaux sur l'immigration en
Amérique du Sud. Et d'ailleurs, une bouteille de vin le fait autant
voyager qu'un Boeing 747...
Qu'on ne s'attende pas à des reportages. Le livre est fait d'éclats.
Ces moments où la sensibilité se ramasse autour d'une scène, d'un
spectacle, d'une vue. Ces instants où le passé se noue avec le présent
et donne le vertige.
Je vous vois venir. Vous pensez peut-être, à lire tous ces compliments,
que j'enjolive, que l'amitié m'emporte? Mais attendez un peu: je
publierai ici un de cet textes. Vous verrez, alors, si j'exagère.
Blog d’ALAIN BAGNOUD
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Fragments de famille et de voyages
Les récits d’Une si belle ignorance (généalogies)
racontent les bribes d’une famille, ses personnages et son histoire
avec humanité, profondeur et poésie, le tout dans une écriture
travaillée. Parfois moins incarnées, les Petites histoires nomades
relatent comme il se doit des voyages et prennent la distance parfaite
lorsqu’il s’agit de dire la mort d’un nouveau-né dans «Le passage».
LAURENCE DE COULON, La Vie protestante
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