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Des
auteurs confirmés qui consacrent une partie de leur œuvre à la jeunesse
et qui rendent hommage à l’écriture et à l’enfance, voilà qui doit nous
réjouir. Chaque enfant est unique et complexe. En lui, la gravité
alterne sans cesse avec le plaisir, le goût du jeu et de la curiosité.
L’enfant et l’adulte partagent la même planète ; mais chacun l’habite
avec son âme, et agit en fonction de son expérience et de ses désirs
personnels.
Le théâtre est un miroir poétique de la vie, et le spectacle vivant
permet à chaque enfant spectateur de prendre conscience qu’il
appartient à une communauté, que les personnages de la « comédie
humaine » éprouvent les mêmes plaisirs ou chagrins que lui.
Ce recueil témoigne de la richesse et de la diversité des histoires et
des thèmes qu’on peut proposer à des enfants dès six, sept ou neuf ans…
Avec diverses sources d’inspirations et leur différence de style, les
pièces contenues dans ce volume parlent du monde d’aujourd’hui,
s’adressent à des enfants d’aujourd’hui avec originalité, amour,
passion, tendresse, humour, parfois gravité, sans jamais moraliser, ni
tomber dans le désespoir.
Souhaitons que cet ouvrage communique à d’autres auteurs le désir
d’écrire leur plus belles pages dédiées à l’enfance, à la jeunesse tout
en passionnant aussi les adultes.
DOMINIQUE CATTON
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Un aperçu de l’ouvrage:
Page 5 :
Ahmed Belbachir. À dos d’éléphant.
Une marionnette Nini décide de se rebeller et de fuguer de son théâtre.
Il part à la conquête d’une âme ne voulant plus être une marionnette.
Il est suivi dans sa pérégrination par deux marionnettistes, qui
veulent le ramener au théâtre, car Nini est indispensable au spectacle
qui se joue. Les deux marionnettistes trouvent le moyen de devenir ses
amis et, au fil des aventures, les partisans de son voyage initiatique.
Le paradis pour Nini est de trouver un corps possédant une âme
immortelle. Dans chacun des pays qu’il traverse il apprend un secret.
Il finira par devenir un homme grâce à l’amour et à la pierre magique
qui possède le secret de l’immortalité.
Page 73 :
Andreas C. Brügger. La Voix du loup.
Valentin est amoureux de Mathilde, il ne sait pas comment le lui dire.
En plus, la maman de Mathilde déteste le papa de Valentin, à cause
d’une vieille histoire de famille: une remise, dont chacun revendique
la propriété. Le loup hurle une nuit de pleine lune, puis toutes les
nuits de pleine lune, bousculant les habitudes et réveillant les
anciennes peurs. Pour séduire Mathilde, Valentin, inventeur de génie,
imagine une machine diabolique: un piège à voix de loup. Et ça marche!
Mais l’appareil s’emballe: voilà que Valentin perd sa voix, commence à
grogner et hurler, alors que le loup parle humain et peut raconter son
désespoir : sa louve a été abattue par les hommes…
Page 153 :
Isabelle Daccord. Les Enfants chevaliers.
Deux enfants mènent un parcours initiatique pour devenir chevaliers.
Page 213 :
Emanuelle Delle Piane. Orage à Belle Maison.
De l’inédit avec cette histoire de linge qui parle et qui raconte les
échos du tambour, les potins du séchoir, se chamaille, rit et pleure.
Orage à Belle Maison pourrait n’être qu’une simple comédie d’objets
mais l’auteur a un autre propos. Sa pièce est aussi une réflexion sur la
valeur du travail que notre société précarise de plus en plus.
Blanche est la vieille lingère qui lave et tend le linge à l’ancienne.
Un soir, un orage éclate. Blanche a oublié de décrocher la lessive qui
sèche. Elle est congédiée sur-le-champ! Et remplacée par Nette, une
jeune lingère dont les méthodes de travail sont soumises aux
contraintes du modernisme: l’arrivée d’un nouveau lave-linge va malgré
tout vite faire regretter à Pantalon, Chemise, Taie d’oreiller et les
autres la vieille machine à laver d’avant…
Page 265 :
Philippe Morand. Icare. Un rêve.
À l’hospice, le vieux Dédale sème la panique. Son tempérament, et
surtout son obsession de voler par ses propres moyens, obligeront
l’acariâtre Mlle Grosjean à le renvoyer de la vénérable institution.
Marianne, sa fille, et Marcel, son gendre, n’ont donc d’autre solution que de le prendre chez eux.
Visité et conseillé la nuit par son ami l’oiseau Jean-le-Blanc, aidé en
tendre complicité le jour par ses petits-enfants Icare et Ariane, le
vieux Dédale aura-t-il les moyens d’atteindre son rêve?
Dans le labyrinthe de la «normalité», peut-être n’est-il tout simplement qu’un «héros de la vie quotidienne».
Page 359 :
Michel Viala. L’Arbre qui ne voulait pas mourir.
Dominique Catton réalise en 1977 L’Arbre qui ne voulait pas mourir, de Michel Viala, l’un des premiers spectacles de son Théâtre Am Stram Gram.
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Enjeux 6
Il s’agit en principe de pièces destinées à des enfants. Bien sûr,
c’est plein de marionnettes, les animaux et les arbres parlent, le
vieux grand-père se prend pour un oiseau, le trolleybus se transforme
en toutes sortes de moyens de transport mais, sans qu’ils vous fassent
jamais la morale, les thèmes parlent aux enfants d’amour de la vie, de
compréhension et de respect. Et il n’y a pas d’âge pour se sentir
concerné.
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