…Aujourd’hui, donc, voici le nouveau livre de Sylviane Roche, qu’elle a intitulé sobrement Septembre.
Il traite d’un sujet difficile: la disparition d’un être follement
aimé, la douleur dont il faut essayer de venir à bout… Dans une
interview à la radio, l’éditeur, Bernard Campiche, notait avec raison
que ce roman peut se lire au deuxième degré et que l’on est en droit de
se demander si Hélène, en fin de compte, n’a pas été la victime
consentante d’un séducteur sans scrupules. C’est aussi une des qualités
de ce beau roman que de poser des questions, en laissant à chaque
lecteur le soin d’y répondre lui-même.
YVETTE Z’GRAGGEN, Aînés
…Cette
manière de dire les choses a en outre un pouvoir singulier sur le
lecteur: il l’oblige à s’impliquer (éventuellement à s’identifier). À
partir de là, il ne lâchera plus Septembre avant la dernière
ligne. En prenant garde aux petits détails tant matériels que
psychologiques et en ajoutant quelques agréables touches d’humour,
Sylviane Roche met toutes les cartes de la séduction dans son jeu.
Succomber est un plaisir, vous verrez!
HENRI-CHARLES DAHLEM, Coopération
…Tout cela se passe dans Septembre
sans éclats ni pathos. Hélène qui assume la narration (sauf dans
l’épilogue) adopte un ton mi-saison, une ironie désabusée de quelques
pointes vipérines, un style accordé avec justesse au déclin qui débute.
Sylviane Roche a la délicatesse de ne pas en faire trop dans ce genre
miné d’écueils du deuil inconsolable. Le récit est bien tendu. On en
retient la phrase nette, polie comme une belle argenterie.
MICHEL AUDÉTAT, L’Hebdo
|