…Dans cet ensemble remarquable de sensibilité, deux textes extraordinaires. Mariage, d’abord, avec sa vision terrible et sans concession de la cérémonie du «petit anneau d’or». La magnifique Poitrine d’écorce
ensuite, qui dit l’indicible avec un mélange très réussi de pudeur et
de lyrisme. Une œuvre forte et belle, où la plume de Claire Genoux use
de toute sa finesse pour conclure le recueil sur une émotion jamais
larmoyante. Une nouvelle voix se lève dans la littérature romande.
ÉRIC BULLIARD, La Gruyère
Rien
ne semble distinguer au premier abord Claire Genoux de nombre de ses
contemporaines. Elle est comme celles-ci charmante, instruite, bien
éduquée, sort d’une bonne famille de chez nous, se montre attachée à
notre lac, à ses montagnes, à ses humeurs, à nos vignobles, à nos
forêts. Elle a connu, ainsi que beaucoup d’autres, les premiers émois
que l’on ressent devant un deuil vécu par des proches, l’événement d’un
mariage, l’attente d’une grossesse, l’ambiguë réalité de la mort d’un
être. Pourquoi les lignes où elle relate cela nous touchent-elles si
fort? Sans doute pour une part parce que leur auteur s’y exprime avec
une franchise intrépide.
SAMUEL DUBUIS, Le Régional
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