Pour raconter la mort de son père bien-aimé, Marie-Hélène Zwahlen choisit de dire la vérité, «sa» vérité, sans concession aucune aux conventions du genre, traitant ce sujet rebattu dune manière tout à fait originale. Tout est dans le style. Celui du nouvel écrivain que nous découvrons aujourdhui procède dune attention très vive au grain sensible du réel comme aux plus fins mouvements de la vie intérieure.
Limage ne naît que de lexpérience. Il y a chez Marie-Hélène Zwahlen dinnombrables images dune surprenante vérité
Quon ne me dise pas quil sagit là de ruses décriture. Ces trouvailles témoignent de la rigueur avec laquelle Marie-Hélène Zwahlen cerne et saisit la matière fournie par lévénement pour la transformer en objet littéraire vivant.
ROGER-LOUIS JUNOD, Coopération
Un récit émouvant qui met en lumière les comportements des adultes confrontés à tout ce qui bouleverse le cours normal de la vie dont la mort fait paradoxalement partie. Objet du «non-dit», le deuil sexprime à mots couverts et obéit à un certain nombre de rites difficiles à supporter pour une adolescente. Le lecteur est touché par la sincérité de ce premier livre, dont la justesse de ton et lécriture résolument neuve, personnelle et dense, révèle un talent prometteur.
CHARLES BOURGEOIS, Construire
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