À 28 ans, Frédéric Lamoth signe un excellent premier roman.
Frédéric Lamoth signe un premier roman d’une justesse de ton et de
regard rare. Il fait preuve d’une belle maturité pour un écrivain de 28
ans en évoquant cette Suisse sérieuse, qui assume sans se plaindre.
Albert Biollaz, homme sur le crépuscule, est symptomatique d’une
société qui refuse que le hasard dicte sa loi qui veut contrôler ce qui
ne l’est pas. Et qui ne le sera jamais.
CONTESSA PINON, La Côte
Premier roman du Vaudois Frédéric Lamoth, né en 1975. La Mort digne
mêle ironie et tendresse, sourire et douleur. Parce que derrière le
récit de cette mort acceptée se profile une vision acerbe d’une
certaine Suisse.
Officier instructeur à la retraite, Albert Biollaz est atteint d’un
cancer incurable. Il a pris contact avec une association, «Sterben ohne Schmerzen»,
qui l’aide à préparer son départ. Étudiant en lettres, son fils raconte
ses derniers instants et finit par se découvrir une vocation d’écrivain.
La Mort digne
distille une ironie aussi discrète que réjouissante. Des souvenirs de
Savatan à la collection d’armes au sous-sol de la maison bourgeoise. Et
malgré des phrases qui sentent parfois un peu trop l’application, il
faut une belle assurance pour sourire sur un sujet aussi grave, pour
mêler avec tact l’amusement à l’émotion.
ÉRIC BULLIARD, La Gruyère
La Mort digne
de Frédéric Lamoth. Premier roman entièrement fictif d’un jeune médecin
de vingt-huit ans qui fait très fort en alliant vie professionnelle,
vie familiale et passion pour l’écriture. Son livre pose les questions
sur le droit de choisir le moment de sa mort, quand on se sait condamné
par la médecine. L’écrivain laisse le soin au lecteur de se
positionner. Ce livre évoque aussi les rapports père fils et les
tensions qui peuvent en découler.
PIERRE BLANCHARD, La Presse Nord Vaudois
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