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Voici l’opera buffa d’Alexandre Voisard: cela chante comme l’opera seria de la poésie, mais sur un tout autre ton…
Je ne sais pas si vous savez et Maîtres et valets entre deux orages,
c’est l’humour et l’ironie, ainsi qu’une imagination incroyablement
féconde et pourvoyeuse de surprises. Ces «brèves de comptoir» (Nicolas
Bouvier) sont de petites histoires, mais aussi des miniatures, ou des
fables, car elles en disent très long, si l’on est prêt à lire des
pochades comme des paraboles.
Un train peut en cacher un autre:
six récits, autant de genres et de registres ; récits en «je» dont les
identités de narrateurs sont tellement poussées que chacun a sa voix
propre, qui se matérialise à chaque fois dans une écriture personnelle.
ANDRÉ WYSS, directeur de la publication
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Alexandre
Voisard est un orfèvre de la forme brève. Quand il écrit un roman,
c’est un entrelacs de ruisseaux qui jaillit plutôt qu’un fleuve. Les
deux volumes de récits réunis en camPoche manifestent cet art du court
jusque dans L’Année des treize lunes, tendre et joyeux collage de moments furtifs qu’André Wyss, dans sa préface de 1984, compare à du Queneau. Dans Louve
(1972), Doris Jakubec décèle un univers de signes, une quête des
origines. On y trouve aussi, encore discret, l’érotisme qui s’épanouira
dans les poèmes. «La vie est une phrase interrompue»: dans une des
nouvelles de L’Adieu aux abeilles (recueil paru en 2003),
Voisard cite Victor Hugo. La mort rôde dans ces textes, mais elle ne
pèse pas, à peine un suspens, un soupir. Rupture de ton avec Prose II,
sous-titré «Opera buffa» qui réunit trois bouquets d’histoires drôles,
voire caustiques, libres de ton, que Nicolas Bouvier qualifia de
«brèves de comptoir». Ils ont pour titres Je ne sais pas si vous savez (1975), Maîtres et valets entre deux orages (1979), Un train peut en cacher un autre (1993). Un Coda (1994) égrène des proverbes malicieux en conclusion. Deux recueils à feuilleter avec gourmandise.
ISABELLE RÜF, Le Temps
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La publication de L’Intégrale d’Alexandre Voisard s’enrichit de deux nouveaux livres. Le volume 5 (Prose I, Récits) contient Louve (1972); L’Année des treize lunes (1984); L’Adieu aux abeilles (2003). Le volume 6 (Prose II, Opera buffa) propose Je ne sais pas si vous savez (1975); Un train peut en cacher un autre (1979); Maître et valet entre deux orages (1993); «Coda» (1994).
À portée de main, dans un format de poche, l’intégralité des œuvres (en
attendant les suivantes) du poète et écrivain jurassien. Présentation
et analyse d’André Wyss, fin connaisseur d’Alexandre Voisard.
CHANTAL CALPE-HAYOZ, Jura Pluriel
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