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Hobby
Bien peu d’auteurs, surtout en Suisse romande, vivent de leur plume.
Écrire constitue donc pour eux un hobby. Jean-François Sonnay, qui
vient de donner un beau roman avec Le Pont, nous explique comment son
système fonctionne. Pour ce délégué de la Croix-Rouge, c’est
l’humanitaire qui constitue en quelque sorte l’alimentaire. Entre deux
missions, il s’offre ainsi une plage pour la création. Mais attention!
Notre homme sait vivre très modestement. Un petit livre très instructif.
ÉTIENNE DUMONT, Tribune de Genève
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Écrire, un métier ou un hobby?
Suite
au refus du service des impôts de considérer le caractère professionnel
düne activité d’écrivain, Jean-François Sonnay s’interroge sur la place
de l’auteur dans la société. Hobby, un essai sociologisant, se
fonde sur son expérience personnelle qu’il retrace, s’interroge sur la
renommée et l’engagement politique et explique ses choix esthétiques.
LAURENCE DE COULON, La Vie protestante
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Dans un essai intitulé Hobby,
Jean-François Sonnay tente de dresser, après trente-cinq ans de
carrière, un autoportrait de la condition actuelle de l’écrivain:
comment vit celui qui investit sa vie dans l’écriture, loin de la piste
aux étoiles, quels vont être ses démêlés quotidiens pour écrire, payer
son loyer, manger etc. L’auteur ne cache rien, il parle de ses tirages
(sur dix titres, cela va de 182 à 1’846 exemplaires vendus), des
bourses à l’écriture, des prix littéraires. S’il y a une chose qu’il
faut éliminer d’emblée, c’est le rendement. On n’écrit pas pour faire
de l’argent mais parce que ce qu’on a à dire est devenu un chemin de
vie et parce que, aussi, on a un éditeur qui croit que la littérature
existe et qu’elle a encore droit de cité. Lorsqu’on occupe un créneau
totalement déficitaire, il faut organiser sa vie de manière à pouvoir
financer soi-même son temps d’écriture, même si parfois une période
faste pourrait faire croire au miracle: des prix littéraires qui vous
tombent dessus les uns après les autres, une bourse par-dessus le
marché… Mais cela étant de courte durée et très exceptionnel, il vaut
mieux recourir à l’organisation personnelle. L’auteur travaille comme
délégué humanitaire pour le CICR, ce qui lui permet de trouver de
nombreuses sources d’inspiration et, économisant sur son salaire, il
parvient à s’offrir une année de travail entièrement vouée à l’écriture.
JANINE MASSARD, Le Passe-Muraille
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