SYLVIANE ROCHE

LE TEMPS DES CERISES

roman
1997. 190 pages.
Épuisé, disponible en camPoche
ISBN 2-88241-077-8, EAN 9782882410771

Prix Franco-Européen 1998
Prix des Auditeurs de «La Première» 1998
Feuilleton littéraire dans La Gruyère
Traduction espagnole: Adios al tiempo de las cerezas. Barcelona: Littera Books, 2004
Traducción: Laura Remei Martínez-Buitago
Traduction italienne: Addio al tempo delle ciliegie. Firenze: Edizioni Giuntina, 2007
Traduzione a cura di Lucia Cacciola

Cet ouvrage est disponible en édition numérique, au prix de CHF 10.00,
auprès de notre diffuseur suisse, l'OLF. ISBN 978-2-88241-373-4



Biographie

…La grande histoire se montre ici sans ostentation, Sylviane Roche restant à hauteur humaine pour évoquer Joseph à travers les méandres d’une vie frottée à son époque, et désormais rétrécie, promise à la tisane et aux gestes lents. Net, dépouillé, émouvant, avec de la gaieté dans ses eaux mélancoliques, c’est le roman d’un homme qui a chanté «Le temps des cerises» et qui médite «Le temps des noyaux».

MICHEL AUDÉTAT, L’Hebdo

…Un titre emprunté à Jean-Baptiste Clément, puis deux épigraphes rappelant la dignité du communisme au moment où beaucoup se réjouissent de l’avoir enterré: le dernier roman de Sylviane Roche donne d’emblée le ton. Il sera tout à la fois intempestif et militant. Le Temps des cerises redit la nécessité, pour qui veut changer le monde, de se salir les mains et appuie la démonstration sur l’exemple le moins consensuel qui soit, aujourd’hui, de cette nécessité: l’exemple du communisme! La provocation ne manque pas d’allure… et en manque d’autant moins que Sylviane Roche sait la rendre esthétiquement convaincante. (…) Blumenthal découvre qu’écrire est une activité physique, pourvoyeuse de crampes et de courbatures mais aussi un exercice subtil d’ajustement à soi. Du tourbillonnement enthousiaste des premiers chapitres à l’apaisement méditatif des dernières pages, Sylviane Roche excelle à inventer l’écriture à l’état naissant où son héros advient peu à peu à une existence langagière autonome.

JEAN KAEMPFER, Journal de Genève