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Au sommaire:
Il y a encore à dire, par Sylviane Dupuis 5
Maîtres anciens, par Joël Aguet 12
Insolente fraîcheur, par Anne Fournier 35
Puis des présentations et des textes de :
Ahmed Belbachir 49
Michel Beretti 63
Claudine Berthet 79
Hélène Bezençon 93
Isabelle Bonillo 105
Domenico Carli 119
Gérald Chevrolet 135
Olivier Chiacchiari 149
Odile Cornuz 169
Nicolas Couchepin 185
Anne Cuneo 195
Isabelle Daccord 211
Emanuelle delle Piane 217
Sylviane Dupuis 235
Bastien Fournier 253
Alexandre Friederich 261
Orélie Fuchs 271
Richard Gauteron 281
Julie Gilbert 301
Cecilia Hamel 315
David France Jakubec 327
Benjamin Knobil 335
Sandra Korol 345
Yves Laplace 361
Gilles-Souleymane Laubert 381
Bernard Liègme 397
Serge Martin 405
Michel Moulin 415
Pascal Nordmann 427
Robert Nortik 443
Thierry Panchaud 451
Pierre-Louis Péclat 465
Gilbert Pingeon 481
Amélie Plume 491
Valérie Poirier 505
Jacques Probst 517
Manon Pulver 531
Camille Rebetez 545
Pascal Rebetez 557
Yves Robert 567
Antoinette Rychner 577
Michel Viala 593
René Zahnd 613
Dominique Ziegler 633
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Petite anthologie du théâtre romand contemporain
En ce début d’année, Bernard Campiche fait paraître Le Livre des écrivains associés du théâtre de Suisse (eat-ch), dans sa collection de théâtre Enjeux, un tour d’horizon des dramaturges romands, un « instantané de l’histoire de l’écriture théâtrale en suisse francophone ».
Ce gros volume, ouvrage de référence de l'association, comme une
anthologie, vise à présenter les auteurs. En effet, ceux-ci répondent,
avant de livrer un extrait d’une de leurs pièces, à la question:
«Pourquoi écrivez-vous du théâtre?». Suivent une courte biographie de
l’auteur ainsi que sa bibliographie.
Comme il est souvent dit dans ce volumineux recueil, il est très
difficile de faire jouer son théâtre. Ceci est une chance, si tant est
que celui-ci soit joué dans de bonnes conditions. Et, comme le dit
Sylviane Dupuis dans sa préface, «c’est la moindre des choses». Car le
théâtre est essentiel! Et, malgré tout, les dramaturges vivants se
raréfient. La raison est simple: les œuvres classiques sont évidemment
bien plus nombreuses et les metteurs en scène n’ont pas fini de piocher
dans les pièces d’auteurs morts pour, notamment, les revisiter comme
bon leur semble.
L’idée d’une association d’auteurs de théâtre a d’abord germé en terre
française. Le succès est tel que plus de deux cents membres
revendiquent ensemble, en 2001, qu’ «il y encore à dire».
L’association helvétique est alors créée, à son tour, en 2004. A
l’instar du modèle français, c’est une révolution dans les théâtres de
la région. L’élan est soutenu par l’éditeur Bernard Campiche qui, grâce
à sa nouvelle collection, met en lumière de jeunes dramaturges et,
surtout, sauve quantitié de pièces de l’inédit.Petit bijou contenu dans
ce livre, en outre des extraits choisis, les quelques pages historiques
de Joël Aguet, qui, du Moyen-Âge à nos jours, de «l’éveil des auteurs
dramatiques romands» à leur florissante actualité, en passant par
l’après-guerre, nous fait l’histoire du théâtre suisse
romand.L’introduction d’Anne Fournier, quant à elle, esquisse
admirablement la conjoncture actuelle du théâtre romand.Plusieurs
générations d’auteurs se télescopent. Odile Cornuz suit Nicolas
Couchepin qui suit Anne Cuneo. Figurent également: les jeunes Sandra
Korol et Bastien Fournier, les (presque) classiques: Michel Viala (dont
le théâtre est réédité en deux volumes par Campiche) ou René Zahnd.
D’autres plumes connues: Amélie Plume, Jacques Probst, ou encore Yves
Laplace, qui, parlant de son rapport à l’écriture théâtrale, déplore,
alors qu’ « on fait théâtre de tout » – romans, faits divers, etc. –
qu’on ne reconnaisse plus le théâtre «sous le masque, sous le nom, sous
le genre qu’il s’était donnés.»
Heureusement, l’ambition de cette association, qui est justement de
contrer la dénaturation du théâtre et d’en faire le plus possible,
semble être reconnue non seulement par les metteurs en scène, mais
également par le public, qui a autant de plaisir à voir se jouer le
texte d’un auteur de sa région que du «Shakespeare revisité», ou une
pièce de Molière.
LUCAS VUILLEUMIER, ephermerveille
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De Michel Viala à la benjamine Odile Cornuz,
une anthologie de l’écriture théâtrale romande réunit quarante-quatre auteurs.
«La
scène, c’est la gueule ouverte et sensible de la littérature», dit
Jacques Probst, citant Robert Walser. «J’écris des répliques pour que
d’autres disent ce que je pense. C’est une façon de me sentir moins
seul», explique avec humour Robert Nortik. Odile Cornuz, elle, écrit du
théâtre pour le partage d’«éclats de rire et (de) flasque tristesse».
Yves Robert évoque le «plaisir de se faire subtiliser son texte par un
autre.» Dans Le Livre des écrivains associés du théâtre de Suisse,
paru au début de l’année, quarante-quatre auteurs romands recouvrant
trois générations s’essaient à dire pourquoi ils écrivent pour le
théâtre. Pour se connaître, pour faire vivre ce «dernier lieu d’utopie»
ou encore «à cause de la colère», les raisons évoquées sont riches.
Mais l’intérêt de l’ouvrage préfacé par Sylviane Dupuis, Joël Aguet et
Anne Fournier ne se limite pas à ce coup d’œil dans l’intimité de la
création. Le lecteur, professionnel ou public passionné de théâtre, y
découvrira aussi un texte de chacun des auteurs, une liste de leurs
œuvres ainsi que des indications biographiques. Les dramaturges
présentés ne le sont pas en vertu de considérations esthétiques mais
selon les critères d’admission aux Ecrivains associés du théâtre suisse
(eat-ch): avoir été à deux reprises publié par un éditeur ou joué. Le
lecteur y cherchera donc en vain les noms de Marielle Pinsard ou Julien
Mages, par exemple, mais découvrira que les dramaturges romands sont
nombreux à être membres des eat-ch, que certains ont encore rejoint
après la parution de l’ouvrage. Car derrière le titre à tiroirs du Livre des écrivains associés du théâtre de Suisse, publié dans la collection Théâtre en camPoche des éditions Campiche, se cache une histoire militante.
Les eat-ch ont été créés en 2004, dans l’optique de mettre en valeur la
création de textes dramatiques romands et de défendre la place de
l’auteur en général dans la production théâtrale. Jusqu’à la moitié du
XXe siècle, celui-ci y jouait encore un rôle important: «Il était au
même niveau que le metteur en scène, il travaillait dans les théâtres,
adaptant ses textes à l’élaboration du spectacle», rappelle l’auteur
Gérald Chevrolet, secrétaire générale de l’association – et cheville
ouvrière de l’ouvrage, avec notamment la journaliste Sandrine Fabbri.
Mais l’essor du théâtre de boulevard français en Suisse romande, d’une
part, puis de la vogue des «créations collectives» d’autre part
menacent le rôle de l’auteur dès la fin des années 1940. «Aujourd’hui,
on constate un retour réjouissant au texte, ainsi qu’un désir de
réintégrer l’auteur dans le théâtre.» C’est le cas des auteurs en
résidence, comme Mathieu Bertholet au Grütli, à Genève, ou d’une
commande de la Haute école de théâtre de Suisse romande (HETSR) à
Lausanne, faite par exemple à Michel Beretti ou Antoine Jaccoud. A en
croire la programmation des théâtres romands, la situation change: les
affiches de la saison 2003-2004 annonçaient 12 % d’auteurs romands,
rappelle Gérald Chevrolet. En 2008-2009, le chiffre était passé à 21 %.
La publication de textes théâtraux, pour sa part, reste globalement
marginale. En Suisse romande, la seule collection réservée au théâtre
est Théâtre en camPoche,
lancée en 2004 par l’éditeur Bernard Campiche, qui avoue y mettre
beaucoup de sa poche. Il publie quatre à cinq volumes par an,
répertoriant les textes d’un auteur – Viala, Probst, mais aussi Antoine
Jaccoud et bientôt Valérie Poirier ou Marielle Pinsard – ou réunissant
plusieurs auteurs dont l’œuvre est encore restreinte. Dirigée par
Philippe Morand, metteur en scène, acteur et ancien directeur du
Théâtre de Poche de Genève, la collection est née aussi du besoin de la
Société Suisse des Auteurs de faire imprimer les textes primés de son
Prix à l’écriture théâtrale. Pour Bernard Campiche, l’équation est
simple: «Pour qu’une pièce soit jouée, il faut d’abord qu’elle soit
lue.» Et le travail d’édition y contribue beaucoup. Mais comment,
concrètement, sera-t-elle lue? Lors de lectures publiques, d’une part,
qu’organisent les eat-ch et dont la dernière a eu lieu en février à
Neuchâtel; mais aussi par le biais d’«eathèques», dont la première est
à la Chaux-de-Fonds, la prochaine devant être inaugurée en mai, à la
Manufacture (HETSR), à Lausanne. Ces bibliothèques réuniront toutes
sortes de textes théâtraux de Suisse romande, pour faciliter l’accès
aux œuvres, souvent disséminées chez différents éditeurs ou dans les
tiroirs de leurs auteurs. Cette démarche tient aussi compte du fait que
les théâtres sont submergés d’envoi de manuscrits. La mise en ligne
prévue des textes donnera aussi à ceux-ci une visibilité et une
disponibilité aptes à répondre aux demandes qui émanent de la
francophonie québecoise, française et belge.
Le Courrier
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Théâtre à lire, pièces à jouer
Quarante-quatre
auteurs réunis dans une publication chez Campiche montrent la variété
et la richesse de l’écriture dramatique en Suisse romande.
A priori, le théâtre se voit et s’entend, il se lit plus difficilement. Dès lors, Le Livre des écrivains associés du théâtre de Suisse
semble destiné aux professionnels et aux troupes amateurs plus qu’aux
particuliers. D’autant que cette anthologie réunit des extraits de
pièces de 44 auteurs romands, quatre à dix pages au maximum qui donnent
une idée du style et des thématiques propres à chacun. Autres
indices du caractère utilitaire: une biographie et une liste des
publications accompagnent la prose des artistes. Clairement, donc, une
invitation à «monter» les textes du pays. Dans ce domaine, il y a
encore à faire. Car même si le pourcentage des pièces romandes à
l’affiche est passé de 12% en 2003-2004 à 21% cette saison, Gérald
Chevrolet, secrétaire général des Ecrivains associés du théâtre de
Suisse (eat-ch), estime que «les directeurs continuent à peu lire le
théâtre d’ici faute de moyens et de temps».
Un outil, donc, plus qu’une gâterie, cette anthologie? Oui et non.
L’ouvrage qui va d’Ahmed Belbachir à Dominique Ziegler ménage aussi une
aire de jeu pour les lecteurs solitaires: piquer au hasard une série de
répliques et se demander ce qu’elles racontent de l’histoire globale et
à qui elles appartiennent, hommes ou femmes, jeunes ou vieux. En prime,
regarder ce qui motive chacun des auteurs à écrire du théâtre.
Sylviane Dupuis, par exemple, écrivaine et cofondatrice des eat-ch. Son
extrait d’Etre là déroule la rencontre entre Lui, un homme qui a décidé
de se poser et de se taire, et Elle, une jeune femme angoissée et
agitée. Pourquoi Sylviane Dupuis, la cinquantaine, écrit-elle du
théâtre? Pour opérer «un mouvement qui va de l’intérieur à l’extérieur,
du singulier au collectif, accédant par là au politique». Plus jeune,
Odile Cornuz pense d’abord aux comédiens. «Lorsque j’écris pour le
théâtre miroite en moi l’idée de me faire tremplin pour le corps des
acteurs, leurs voix, ainsi que pour leur créativité.» Dans son extrait
de Cicatrice, ses phrases lapidaires, haletantes, semblent en effet
propulser celui qui les dit.
On peut étendre l’exercice au très confirmé Jacques Probst qui, citant
Walser, lance avec sa formidable véhémence: «La scène, c’est la gueule
ouverte et sensible de la littérature.» Ou Michel Beretti. L’auteur du
spectacle en plein air consacré cet été à Jean Calvin observe: «Le
théâtre n’a pas à juger, à plus forte raison à condamner; il rend
justice aux morts. Aux vivants, quand il peut.» Pareil pour Olivier
Chiacchiari, Isabelle Bonillo, Manon Pulver… Chaque fois se dessine un
lien fort entre les motivations des auteurs et l’extrait de leur
production. Et chaque fois, le lecteur peut fantasmer la suite du
plongeon
MARIE-PIERRE GENECAND, Le Temps
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Les auteurs romands s’emparent de la scène
Un
thriller bancaire, un monologue d’amour évadé dans l’absolu de la
langue, un texte jeune public, des auteurs réunis en musique sur le
plateau… Deux jours durant, l’écriture théâtrale suisse romande
présente ses facettes, servies par de grands comédiens comme Jane
Friedrich, Anne Richard ou Jacques Probst. Ne décolérant pas du peu
de cas fait de l’écriture contemporaine sur les théâtres francophones,
de nombreux auteurs romands ont choisi la présence en force et ont créé
en 2004 les Écrivains associés du théâtre de Suisse. Ils se sont en
cela inspirés des eat-France, mouvement fondé en 2000, notamment par
Jean-Michel Ribes, actuel directeur du Rond-Point à Paris qui a ouvert
sa scène à ses pairs. Grâce à leurs actions collectives, les
dramaturges ont gagné en visibilité et réussi à s’imposer un peu plus
dans les programmes de saison – mais le combat n’est pas terminé.
Unis dans leur mouvement pour se soutenir et promouvoir la présence de
l’écriture contemporaine sur les scènes, les auteurs romands vont
investir pendant deux jours le plateau du Centre culturel suisse.
Assemblée de voix singulières, ce rendez-vous est l’occasion de rendre
manifeste leur polyvalence dans l’écriture, la forme, l’esthétique,
ainsi que la variété de leur regard sur le monde. Le final prend des
airs de feu d’artifice collectif, puisqu’une douzaine d’auteurs
monteront sur les planches, pour dire leurs mots en dialoguant avec le
musicien Lee Maddeford.
La manifestation débutera par le voyage poétique d’une langue qui ne
nomme pas mais qui tisse un univers d’images et de métaphores
sensuelles et sensorielles. Dans son monologue que l’on dirait évadé
dans l’absolu des mots, Pascal Nordmann donne la parole à une femme. En
une seule phrase ponctuée de virgules, elle s’adresse à une autre femme
pour évoquer la relation qu’elle entretient avec celui qui justement
n’est pas nommé, celui dont il faudrait se séparer, celui qu’aucune
chaîne ne pourrait retenir, mais aussi celui dont on ne se débarrasse
pas. Le sous-titre de ce texte, L’Adolescence, met sur la voie de cet amour infini, charnel, souffert autant que merveilleux, qui est celui d’une mère pour son fils.
L’Adolescence est le troisième volet d’une trilogie de monologues pour femmes intitulée Les Guetteurs. Le premier, L’Hésitation, auquel succède La Certitude,
s’est vu primé à Lyon où il sera présenté en novembre prochain. Pascal
Nordmann, qui vit à Genève, a été comédien et directeur de troupe en
Allemagne. Il publie également des proses chez Metropolis et il expose
régulièrement en tant que plasticien. Amateur du virtuel, il a aussi
créé en ligne une encyclopédie mutante, soit un logiciel qui transforme
automatiquement des textes existants selon une contrainte lexicale que
l’internaute peut choisir. Enfin, il est le concepteur et l’animateur
du site des eat.ch. Aux antipodes du monde intérieur et poétique de
Pascal Nordmann, Dominique Ziegler affirme un théâtre engagé en prise
sur le monde et ses déviances. En quelques années, cet auteur né en
1970 s’est fait connaître comme le plus politiquement incisif des
scènes genevoises. Il rencontre le succès en 2001 avec sa première
pièce, qui imagine un tête-à-tête entre un président français et un
dictateur africain. En cela, il est bien le fils de son père, Jean
Ziegler, le bouillant sociologue et écrivain tiers-mondiste. La pièce N’Dongo revient
a été jouée à Genève et à Paris, avant d’être reprise en tournée
franco-suisse, tandis que sa représentation en Afrique a été censurée
par la Confédération helvétique – ce qui est un titre de gloire.
Depuis, Dominique Ziegler a écrit six pièces, deux romans, des poésies
et des chansons. En juin dernier, au Théâtre Saint-Gervais Genève, il a
mis en scène Le Maître des minutes, pièce de Jean Calvin et inspirée de Pierre de scandale (D'Autre Part, 2008; Actes Sud, 2009), roman qu’il a adapté avec son auteur Nicolas Buri.
À Paris, Dominique Ziegler présente sa dernière pièce, Affaires privées,
qui emprunte au thriller pour plonger dans le monde bancaire. Il y fait
affleurer les troubles intrications entre milieux politique et
économique et leurs désastreuses conséquences sur l’individu en termes
de harcèlement moral, de dépersonnalisation et d’aliénation. Elle met
en scène Edmond Weinstein, banquier aussi friand de parts de marché que
de culture et de sexe, son assistante ambiguë et pivot du drame
Ghislaine de Saint-Brie, un jeune et gourmand trader, Jacques Olier,
ainsi que René Pierrol, le mystérieux troisième homme. Ziegler a réussi
à monter une mécanique à rebondissements huilée et efficace qui
s’inspire ouvertement de l’affaire du banquier Édouard Stern assassiné
par sa maîtresse. Il se démarque cependant du fait divers pour lui
donner une nouvelle dimension politique qui vise ouvertement la galaxie
Sarkozy. Ces brûlantes et haletantes Affaires privées ont été
créées au Poche Genève le 7 septembre dernier dans une mise en
scène de l’auteur, puis présentées notamment au Château rouge
d’Annemasse. Enfin, les jeunes spectateurs ne sont pas oubliés dans
cette programmation contemporaine puisque la Compagnie parisienne Pour
Ainsi Dire leur présente une comédie de Gérald Chevrolet, Miche et Drate: paroles blanches
(publiée aux Éditions Théâtrales en 2007). Ces savoureux dialogues à la
philosophie ludique mettent en scène deux personnages, l’un du côté de
la pensée, l’autre du côté de l’instinct, qui s’interrogent sur la
peur, la conscience, la mort, avec des mots pour enfants. Les adultes
les dégusteront eux aussi avec plaisir, tant sont subtiles les
réflexions qui naissent de ces courtes scènes abordant les thèmes
éternels et jamais résolus.
SANDRINE FABBRI, Le Phare, Centre culturel suisse. Paris – Journal No 3/octobre-décembre 2009
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